Actu people Sebastian Stan trouve que c’est perturbant d’improviser

Sebastian Stan a expliqué à Variety qu’il n’avait pas été évident pour lui de devoir improviser lors du tournage de Endings, Beginnings, mais qu’il avait apprécié l’expérience. Le film, qui n’a pas pu sortir en salle à cause de la pandémie, est disponible en ligne.

Sebastian Stan a été découragé par la perspective d'improviser des scènes sur le plateau de Endings, Beginnings. Réalisé par Drake Doremus, Endings, Beginnings, un drame romantique, suit Daphné, jouée par Shailene Woodley, dans sa relation avec deux amis, Frank (Sebastian Stan) et Jack (Jamie Dornan). Le film est semi-improvisé et librement basé sur un scénario co-écrit par Jardine Libaire. L’acteur des Avengers : Endgame trouve l'expérience beaucoup plus perturbante que dans les autres films hollywoodiens qu'il a réalisés.

« C'est un processus qui expose beaucoup. Il y a des prises que nous avons probablement tournées pendant 20 minutes d'affilée sans couper et nous allions dans tous les sens. On rentre chez soi et on se demande si l'une d'entre elles est bonne, a-t-il déclaré dans une interview accordée à Variety. Mais c'est plutôt bien parce que ça vous sort des schémas ; ça vous sort de votre zone de confort. Vous vous présentez le lendemain et tout ce que vous essayez de faire, c'est d'être aussi présent que possible et disponible pour tout accident qui pourrait se produire. »

Sebastian Stan a poursuivi en expliquant qu'il trouvait du réconfort dans le fait qu'il avait passé beaucoup de temps à préparer ses scènes aux côtés de Shailene Woodley et qu'il pouvait compter sur Drake Doremus et son équipe.

« Nous avions une direction. Une grande partie vient de la dynamique que l'on crée en répétition, a expliqué le jeune homme de 37 ans. Et de l'ouverture d'esprit des uns et des autres. Shailene, en jouant face à elle, c'était la vulnérabilité totale, l'honnêteté totale. C'est beaucoup plus facile quand quelqu'un en face de vous se donne à fond. »

Et le comédien n'a pas tari d'éloges sur le cinéaste, qui est peut-être plus connu pour son travail sur des films comme Like Crazy et Newness, et sa capacité à mélanger toutes les séquences de manière cohérente.

« Une des choses qu'il maîtrise si bien est de pouvoir prendre tous ces moments et de les assembler en une performance. Je n'ai aucune idée de la façon dont il a monté le tout », a-t-il déclaré.

En raison de la fermeture des cinémas suite à la crise du coronavirus, Endings, Beginnings est désormais disponible sur les plateformes numériques.