Sylvester Stallone lors d'une masterclass, le 24 mai 2019 au Festival de Cannes
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Sylvester Stallone au Festival de Cannes pour présenter «Rambo V», le 24 mai 2019
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Sylvester Stallone lors d'une masterclass, le 24 mai 2019 au Festival de Cannes
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Sylvester Stallone au Festival de Cannes pour présenter «Rambo V», le 24 mai 2019
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Sylvester Stallone lors d'une masterclass, le 24 mai 2019 au Festival de Cannes
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Stallone à Cannes: confidences d'une star toujours en action
Sylvester Stallone lors d'une masterclass, le 24 mai 2019 au Festival de Cannes
Sylvester Stallone au Festival de Cannes pour présenter «Rambo V», le 24 mai 2019
Sylvester Stallone lors d'une masterclass, le 24 mai 2019 au Festival de Cannes
Sylvester Stallone au Festival de Cannes pour présenter «Rambo V», le 24 mai 2019
Sylvester Stallone lors d'une masterclass, le 24 mai 2019 au Festival de Cannes
«Rocky», «Rambo», mais aussi Schwarzennegger, Belmondo et... Bruce Springsteen: célébré par le Festival de Cannes vendredi, la star Sylvester Stallone, 72 ans, a fait le show en évoquant ses souvenirs durant sa masterclass, devant un public qui lui a réservé un triomphe.
. «Rocky»
«Les producteurs voulaient Burt Reynolds, Robert Redford. Ils auraient préféré un kangourou plutôt que moi. On a tourné le film en 25 jours pour moins d'un million de dollars. Tout le monde travaillait gratuitement. Le cadreur n'avait rien filmé auparavant. Tout était voué à l’échec. Mais à l'écran il y a Rocky, cet homme solitaire qui renaît en rencontrant une femme. A l’époque en 1976 aux Etats-Unis, le climat était tendu, très politique. Et moi, naïf je fais ce film optimiste, qui annonçait le changement à venir.»
. Tortues
«Les deux tortues du premier +Rocky+ sont toujours en vie. Elles doivent avoir 55 ans. Ce sont mes seules amies aujourd'hui, les autres sont morts!»
. «Rocky-steps»
«Rocky qui monte en courant les fameuses marches (du Philadelphia Museum of Art) symbolisait le dépassement de soi. Il y a une scène que j'ai coupée où il échoue à grimper les marches en portant son chien, qui était vraiment costaud et lourd. A la fin, j'avais les jambes qui tremblaient dans toutes les directions!»
. «Rambo»
«Personne n’en voulait. Le personnage est sauvage, mais c'est aussi un homme brisé qui revient chez lui et est rejeté. Ce film n'a rien de politique, c’est un récit sur l’aliénation. Ces vétérans ont subi des dégâts psychologiques énormes. Rambo est une machine à tuer, mais je ne pouvais le réduire à ça. Donc j’ai fait en sorte qu'il exprime sa solitude, sa peine, pour susciter l'empathie.»
. «Tootsie»
«Après Rocky, j’ai vite su que j’étais limité en tant qu'acteur à cause de mon physique. Si j'avais voulu être +Tootsie+ et si Dustin Hoffmann avait joué +Rambo+, ça n'aurait pas marché.»
. Diction
«Bébé, j'ai eu une (paralysie faciale partielle) qui m'a causé un défaut de prononciation. D'ailleurs, quand j’ai commencé à tourner dans des pubs, le réalisateur ne comprenait pas ce que je disais. Quand j'y repense, je me dis qu'Arnold (Schwarzennegger) et moi, on devrait ouvrir une école de diction!»
. Belmondo
«Jean-Paul (qui lui a offert une photo de lui dédicacée), je l'aime beaucoup. J'ai voulu faire un remake de +Borsalino+ avec Kurt Russell, mais ça n'a jamais abouti.»
. Rocky IV
«Je voulais un acteur qui serait géant pour suggérer un combat déséquilibré. Quand Dolph Lundgren s'est présenté, je l'ai détesté. Preuve qu'il était parfait pour Ivan Drago. Le combat a été tourné en deux mois. Je le voulais violent et j'ai été servi. On s'est vraiment tapés dessus. Il m'a mis un coup de poing au coeur qui m'a envoyé en soins intensifs pendant quatre jours. Les médecins ont cru que j'avais eu un choc en voiture.»
. Regrets
«J’en ai, notamment pour des choix que j'ai faits. Ma fille m’a souvent demandé pourquoi j’ai joué dans des films si minables!»
. «Copland»
«Pour ce film, je me suis dit +c'est l’occasion de faire autre chose+. J’ai pris du poids, j'ai travaillé mon langage corporel. Je voulais me tester, voir si j’allais me hisser au niveau de Robert De Niro et Harvey Keitel.»
. Arnold
«Schwarzennegger et moi on était rivaux, évidemment. Moi j’ai besoin de détester quelqu’un, ça me stimule. On est quand même devenus amis et dû attendre 35 ans pour nous réunir au cinéma dans +Expendables+. Avant, on n'avait jamais réussi à se mettre d’accord.»
. «Cobra»
«Dans ma tête, j'imaginais Bruce Springsteen avec un fusil. Ce personnage était génial, mais je l'ai raté.»
. «Rocky Balboa»
«Après l'échec de +Rocky V+, j'étais déprimé. Ma carrière s’effritait, personne ne me rappelait. Les producteurs ne voulaient pas d'un sixième +Rocky+. Dans cet épisode, il y a la boxe, mais surtout le chagrin, ce personnage qui redevient seul à la mort de sa femme. Comment gérer ça ? Je voulais raconter ce vide. Ce film a été plus difficile à monter que le premier. Ça a été le point d’orgue de ma vie d'artiste.»
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