Actu people Taylor Swift : sa requête refusée par le juge

CoverMedia

17.4.2018 - 13:08

Source: Covermedia

Taylor Swift a demandé à ce que ses frais d’avocats soient remboursés suite au procès pour plagiat qui lui a été intenté et qu'elle a remporté, concernant sa chanson Shake it Off. Toutefois, le juge a décrété qu’elle était en mesure de les couvrir toute seule, ce lundi (16 avril 18).

Les compositeurs Sean Hall et Nathan Butler ont porté plainte au mois de septembre (17) en affirmant que le hit de Taylor Swift, Shake it Off, était un plagiat de leur chanson Playas Gon’Play, interprété par le girls band 3LW. Si le juge américain Michael Fitzgerald les a débouté au mois de février (18), l'équipe juridique de la chanteuse n'a pas souhaité en rester là et a aux compositeurs de payer environ 75.000 dollars pour couvrir ses frais d’avocats. Une demande rejetée par le juge.

Comme le relaye The Blast, le juge Michael Fitzgerald a fait remarquer que l'action en justice intentée était justifiée, même si le verdict a été favorable à la chanteuse. « Bien que la cour n’était pas d’accord avec les plaignants, leur position de litige n’était ni frivole ni objectivement déraisonnable, a-t-il écrit dans sa décision, ce lundi (16 avril 18). Et le but du Copyright Act - à savoir, encourager et récompenser les efforts créatifs - serait desservi par un prix à payer. »

Il a ensuite ajouté : « La cour conclut sans peine que la chanteuse et les compositeurs de Shake it Off (qui figurent sur un album dont plus de 10 millions d’unités ont été vendues dans le monde) sont parfaitement capables d’assumer les près de 75.000 dollars de frais d’avocats qu’ils demandent par la présente requête ». Avant de terminer son verdict part un avertissement : « Attention à ce que vous demandez. »

Dans la plainte, Sean Hall et Nathan Butler affirmaient que certaines paroles de Taylor Swift étaient trop similaires aux leurs. Le juge a décrété que les phrases étaient trop courtes et manquaient de la créativité requise pour être protégée par le Copyright Act.

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