Le prince William s'exprime lors d'une cérémonie officielle à Nottinghamshire (comté du centre de l'Angleterre), le 21 juin 2018
Le Premier ministre britannique Theresa May reçoit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à 10 Downing Street à Londres, le 6 juin 2018
Visite historique du prince William en Israël et dans les Territoires palestiniens
Le prince William s'exprime lors d'une cérémonie officielle à Nottinghamshire (comté du centre de l'Angleterre), le 21 juin 2018
Le Premier ministre britannique Theresa May reçoit le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à 10 Downing Street à Londres, le 6 juin 2018
Le prince William sera le premier membre de la famille royale à se rendre en visite officielle en Israël et dans les Territoires palestiniens la semaine prochaine. Déplacement dénué de message politique selon les Britanniques, mais prenant place dans un contexte chargé.
D'autres membres de la famille royale, comme les ducs de Gloucester ou de Kent, cousins de la reine, ont effectué des visites officielles en Israël par le passé.
Mais aucun n'était aussi éminent que le prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône britannique, et aucun ne s'était rendu dans les Territoires palestiniens à titre officiel.
La duchesse de Cambridge, Kate, ne sera pas du voyage, qui intervient deux mois après l'accouchement de son troisième enfant.
Ce que Kate porte se vend comme des petits pains! C'est maintenant une marque suisse, "kjus" qui a pu profiter de cet "effet duchesse" vu que l'épouse de William portait cette veste orange.
Récemment, c'est une robe de la créatrice irlandaise Orla Kiely qui a déclenché un rush sur leur shop online: Kate l'avait portée en octobre, lors de sa seconde apparition en public depuis l'annonce de sa grossesse.
Il s'agissait de la deuxième rupture de stock du mois d'octobre. La robe signée Temperley London qu'elle avait portée le 10 octobre a également été en rupture de stock en moins de quelques heures.
De même pour la jupe signée Banana Republic qu'elle avait arborée en mai 2016 lors d'un événement de bienfaisance organisé par Heads Together.
Un mois plus tôt, c'était la course pour trouver cette robe signée Topshop qui faisait partie de sa garde-robe lors de sa visite d'Etat en Inde. Cette pièce était abordable pour la somme de 130 CHF.
Egalement accessibles, donc évidemment en rupture de stock très rapidement, les débardeurs à rayures de la marque Me+Em que la duchesse aime porter lors d'événements sportifs comme aux matchs de polo. C'est 63 CHF la pièce.
C'est la série "Gossip Girl" qui a rendu célèbres les robes de Tory Burch, puis Kate Middleton: en effet, le modèle "Paulina" qu'elle avait choisi pour un événement en Nouvelle-Zélande n'est plus accessible depuis longtemps.
8 minutes: c'est le temps qu'a mis cette robe de la griffe Diane von Fürstenberg pour être en rupture de stock après que Kate l'ait portée lors de sa visite des Blue Mountains en Australie.
Première photo de famille officielle montrant Kate et William et leur nouveau-né George. Mais c'est aussi la robe de Kate qui a retenu l'attention. En effet, la marque Séraphine a vendu pas moins de 100 exemplaires, et ce, seulement entre deux heures et sept heures du matin, le jour de la publication.
Kate ne nous envoie pas seulement des étincelles avec sa baguette magique mais aussi avec cette robe qu'elle portait en 2013 lors de la visite des studios Harry Potter. Ce modèle a été en rupture de stock avant qu'on ne puisse prononcer "Lord Voldemort".
Mais "l'effet Kate" a aussi un revers de la médaille. Ne pouvant répondre à la demande incroyable de clientes qui voulaient acquérir cette robe que Kate portait lors de l'annonce de ses fiançailles et ne disposant pas assez de capital, la créatrice a fait faillite.
Le prince William, 36 ans, arrive lundi soir à l'aéroport international de Tel-Aviv en provenance de Jordanie, dans une période sensible.
La décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël reste en travers de la gorge des Palestiniens et l'inauguration de l'ambassade des Etats-Unis dans la ville en mai a coïncidé avec un bain de sang dans la bande de Gaza, territoire palestinien sous blocus.
Une nouvelle guerre menace à Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas qui dirige l’enclave palestinienne. A défaut de Gaza, le prince ira en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, partie palestinienne de la ville qu'Israël a annexée et que les Palestiniens revendiquent comme la capitale de l'Etat auquel ils aspirent.
Sur fond de conflit israélo-palestinien, les Britanniques soulignent que le prince n'est pas une personnalité politique.
Meghan Markle au Royal Ascot
Meghan Markle fait fureur en enchaînant les looks stylés.
L'épouse du prince Harry dans la couse fashion à l'occasion du Royal Ascot qui a eu lieu le 19 juin.
De sortie avec la famille royale, elle a pour l'occasion opté pour une longue robe blanche à col chemise ornée de petits boutons sur le devant de la robe et d'une broderie discrète au niveau de la taille.
Elle a de nouveau fait confiance à la maison française Givenchy qui lui avait créé sa fameuse robe de mariée. Pour un look à l'esthétique élégante et intemporelle.
Sa taille était aussi mise en valeur par une fine ceinture noire, rappelant la bordure de son bibi et accordée à sa pochette et à ses escarpins, également noirs.
Lors de sa première sortie officielle avec la reine Elizabeth, le 14 juin.
La reine était vêtue d'une robe vert pomme créée par Stewart Parvin et un chapeau assorti Rachel Trevor Morgan, tandis que Meghan Markle avait opté pour une robe fourreau signée Givenchy.
Elles se sont dans le Cheshire, dans le Nord de l’Angleterre, pour inaugurer un pont routier traversant le fleuve de Mersey, près de Liverpool avant d'avoir inauguré la Storyhouse de la ville de Chester, complexe culturel.
La reine Elizabeth et la duchesse de Sussex très complices.
Le 9 juin, Meghan a participé à son premier Trooping the Colour en l'honneur d'Elizabeth II. Cette ancienne actrice de cinéma a assuré dans une robe rose poudrée aux épaules dénudées, un modèle signé Carolina Herrera.
Elle avait accessoirisé son look d'un joli chapeau Philip Treacy.
Néanmoins, certains ont qualifié sa tenue d'«inappropriée» vu qu'elle dévoilait ses épaules.
Mais les visites officielles royales sont organisées à la demande du gouvernement. Les services du prince au palais de Kensington ne fournissent guère d'éclaircissements sur les raisons d'un tel périple en ce moment.
"Les défis complexes qui se posent dans la région sont bien évidemment connus", a indiqué le palais dans un communiqué. "La nature non-politique du rôle de son Altesse Royale (...) permet de mettre en lumière les gens de la région: leurs cultures, leurs jeunes, leurs aspirations et leurs expériences".
Le périple du prince commence dimanche par la Jordanie voisine, où il rencontrera outre le prince héritier Hussein ben Abdallah, de jeunes Jordaniens, des militaires britanniques et des réfugiés syriens.
Mais de l'autre côté du Jourdain, des voix israéliennes s'élèvent déjà pour dénoncer le fait que le programme officiel mentionnait une visite à Jérusalem-Est en la plaçant dans les "Territoires palestiniens occupés".
Jérusalem vu du mont des Oliviers
"Jérusalem unifiée est la capitale d'Israël depuis plus de 3.000 ans", a dit sur Twitter le ministre israélien chargé des affaires de Jérusalem Zeev Elkin, qui briguera la mairie aux municipales l'automne prochain. "Et aucune distorsion dans le briefing délivré (par les Britanniques) pour telle ou telle visite ne changera cette réalité".
La communauté internationale considère Jérusalem-Est comme territoire palestinien occupé.
Israël attendait une telle visite depuis de longues années, a déclaré à l'AFP Dror Zeigerman, ancien ambassadeur israélien à Londres. "Nous avons demandé à de nombreuses reprises une visite du prince Charles ou de la reine et cela nous avait été refusé".
"Je ne sais pas pourquoi ils ont changé d'avis, mais il était temps", a dit M. Zeigerman, "peut-être le Foreign Office a-t-il compris qu'il n'y avait aucune raison par le passé" de refuser une telle visite.
Le père du prince William, Charles, a participé en 2016 à Jérusalem aux obsèques de l'ex-président israélien Shimon Peres.
En 1994, le prince Philip, époux de la reine Elizabeth II, a assisté à une cérémonie au mémorial de le Shoah à Jérusalem, en l'honneur de sa mère, la princesse Alice, qui a protégé des juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Leur présence n'avait pas de caractère officiel.
Après son arrivée à Tel-Aviv, le prince séjournera à Jérusalem à l'hôtel King David, ancien quartier général de l'administration britannique lors du mandat en Palestine, avant la création de l'Etat d'Israël en 1948.
Mardi, il déposera une gerbe au mémorial de la Shoah, avant de s'entretenir séparément avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le président Reuven Rivlin.
Le lendemain, il sera reçu par le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie occupée. Il rendra également visite à des réfugiés et des jeunes palestiniens.
Jeudi, il achèvera son séjour par un déplacement au mont des Oliviers à Jérusalem-Est.
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