Stéphane Plaza a révélé à ses 712'000 abonnés sur Instagram la réalisation d'un «rêve d'enfant»: son entrée prochaine au musée Grévin! Cette annonce survient alors que l'animateur de M6 fait l'objet d'une enquête pour violences conjugales, deux de ses ex-compagnes ayant porté plainte contre lui. Sur les réseaux sociaux, la polémique enfle.
Sur Instagram, Stéphane Plaza a choisi de jouer la carte de l'émotion. Avec un ton nostalgique teinté d'humour, il s'adresse à sa mère décédée: «Maman! Depuis les cieux, je sais que tu m’observes, que tu me protèges du mieux que possible. Tu me parfumes de ton amour. J’apprends à vivre sans toi et je fais mon possible pour que tu continues à être fière de moi… Maman, je rentre au musée Grévin ! Nous y allions souvent, quand j’étais petit…».
«Fasciné, émerveillé je suis par ce travail hors pair! Je reste ébahi à la découverte de Stéphane Plaza Bis, ma statue de cire! Un rêve d’enfant (...)», lance l'agent immobilier âgé de 53 ans.
Une annonce qui aurait pu passer inaperçue si l'animateur ne faisait pas actuellement face à des problèmes judiciaires. En effet, il est au centre d'une enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris concernant des allégations de violences conjugales émanant de ses anciennes compagnes.
Trois doigts cassés
En septembre 2023, Médiapart publiait une enquête dans laquelle plusieurs des anciennes compagnes de Plaza disaient avoir subi des «humiliations, menaces, violences verbales et physiques» de sa part.
Selon l'une des femmes interrogées, Stéphane Plaza «exerce des manipulations, des pressions et des maltraitances», afin de «faire cohabiter plusieurs relations sérieuses en même temps». Elle dit avoir eu trois doigts cassés par l'animateur lors d'une dispute, précise Mediapart.
Une autre compagne, mère célibataire et ancienne participante à l'une de ses émissions, a indiqué avoir déposé une main courante en septembre 2022 après avoir subi des violences, dénigrements et menaces de mort de la part de l'animateur, qui refusait de lui rendre les clés de son domicile.
Enfin, la troisième explique avoir mis fin à leur relation au bout de cinq mois après avoir été menacée par l'animateur alcoolisé lors d'un week-end en amoureux à Vienne, en Autriche, alors qu'elle venait de découvrir qu'il la trompait.
Une annonce qui fait polémique
Sur les réseaux sociaux, les réactions ont fusé: «Il va falloir boycotter le musée Grévin qui se met à faire des statues d’agresseurs», dénonce un twittos.
«C’était bien la peine d’enlever celle du gros lard de Gérard Depardieu sous prétexte que ça n’allait pas avec leurs valeurs pour mettre celle de Stéphane Plaza», renchérit une internaute.
«Le vieux monde impudent a encore du souffle. On rappelle que Stéphane Plaza est l’objet d’une enquête pénale pour violences sur conjoint», s'indigne une autre.