Passé sulfureuxTrump s'en prend au prince Harry et menace de l'expulser
tafi/Trad
27.2.2024
Le prince Harry a récemment dû s'expliquer devant un tribunal américain sur son passé de toxicomane. Pour Donald Trump, c'est une raison suffisante pour expulser le roi britannique du pays, a-t-il menacé sans détour.
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27.02.2024, 07:45
27.02.2024, 07:50
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Tout le monde sait que Donald Trump est un homme au discours clair. L'ancien président américain aime distribuer les cartes, et pas seulement dans la lutte pour son retour à la Maison Blanche.
Trump a maintenant adressé un avertissement sans détour au prince Harry: «Je ne le protégerais pas comme Biden», a déclaré l'ex président américain dans une interview à l'édition américaine de l'«Express», menaçant ouvertement d'expulsion le fils cadet de Charles III, qui vit aux Etats-Unis.
Trump s'est exprimé en marge du congrès conservateur CPAC, peu après que le prince Harry a comparu devant le tribunal pour savoir s'il avait menti sur ses papiers d'immigration pour les Etats-Unis. Le point crucial: dans son livre de révélations sur la famille royale, Harry avait admis avoir consommé de la drogue par le passé. Dans «Spare», il avoue avoir consommé, à une époque aujourd'hui révolue, de la marijuana, de la cocaïne et des champignons.
Un passé de toxicomane? Pas de visa!
Le groupe de réflexion conservateur Heritage Foundation avait contesté l'octroi d'un visa à Harry, estimant qu'il bénéficiait de privilèges injustifiés lors de son entrée aux Etats-Unis. Ce rapport indique que, selon la loi américaine sur l'immigration, des preuves d'une consommation de drogue antérieure auraient dû être utilisées pour justifier le refus de la demande de visa.
Trump est furieux que le gouvernement de Joe Biden «protège» Harry en gardant sa demande d'immigration secrète, a-t-il déclaré dans l'interview. «Je ne le protégerais pas. Il a trahi la reine. C'est impardonnable. Si cela ne tenait qu'à moi, il serait livré à lui-même».
Harry pourrait être expulsé du pays assez facilement
Entre-temps, le prince Harry a même envisagé de prendre la nationalité américaine. Il devrait toutefois se dépêcher de le faire. Car l'air pourrait se raréfier pour lui si Donald Trump était réélu président des Etats-Unis en novembre.
Le républicain a souvent prouvé qu'il joignait le geste à la parole: «Trump pense chaque mot qu'il prononce», confirme l'expert royal Richard Mineards au journal allemand «Bild». Jonathan Cristol, politologue de l'université Adelphi, pense lui aussi que Harry pourrait être expulsé assez facilement du pays s'il n'avait pas de carte verte. «Même si l'on part du principe qu'il aurait l'argent nécessaire pour retarder une exécution par des contestations juridiques».
Cependant, selon Cristol, pour qu'il soit expulsé, «il faudrait qu'il y ait plus qu'un simple aveu de consommation de drogue dans un mémorandum».
Deux analystes évoquent les mémoires controversés du prince Harry, «Le Suppléant»
Deux universitaires qui ont écrit sur la famille royale donnent leur point de vue sur l'impact des révélations dans l'autobiographie à paraître du prince Harry, «Le Suppléant».