Un «petit bijou» sur Netflix «Dark», la série qui vous fera perdre la notion du temps!

Elvire Küenzi

12.1.2023

Petit bijou venu tout droit d’Allemagne, cette série a été une incroyable découverte pour moi. Sortie en 2017 sur Netflix, elle vaut clairement le détour. Petit conseil : binge-watchez la en un week-end !

Dès sa sortie, la série a récolté d'excellentes critiques de la part du public et de la presse. Principalement tournée à Berlin, elle a vu le jour quand Netflix a souhaité développer des productions directement en Allemagne.
Dès sa sortie, la série a récolté d'excellentes critiques de la part du public et de la presse. Principalement tournée à Berlin, elle a vu le jour quand Netflix a souhaité développer des productions directement en Allemagne.
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Elvire Küenzi

Tout commence par un déclencheur somme toute assez classique : l’étrange disparition d’un jeune garçon. Et c’est bien le seul élément usité que l’on retrouvera dans « Dark » tant le scénario est malin.

Peu à peu, le voile se lève sur les personnages et sur l’histoire : la petite ville de Winden abrite un passage qui permet de voyager dans le temps. J’avais déjà adoré « Code Quantum » à l’époque qui démontrait bien l’incidence d’événements passés dans le futur des ses protagonistes mais avec « Dark », on atteint un autre niveau.

Dès le départ, quatre familles vont se retrouver impliquées dans une histoire sans fin et vont tenter de trouver des réponses au mystère : qu’est-il arrivé à Mikkal, le garçon de 12 ans qui s’est évaporé dans la nature ? D’autant que ce n’est pas la seule disparition d’enfants inquiétante qui a secoué la ville par le passé.

Les différents protagonistes sont stupéfiants et le travail sur le casting démontre un sens du détail poussé à l’extrême tant les acteurs se ressemblent physiquement malgré leurs différences d’âge et les différentes temporalités de la série.

Le jeune acteur qui interprète Jonas Kahnwald, Louis Hofmann, est une vraie découverte et crève l’écran par son interprétation. Les autres ne sont pas en reste pour autant et nous emporte dans leurs bouleversements et dans ce voyage à travers les époques.

Richesse scénaristique et esthétique

Parlons maintenant de l’esthétique qui, là aussi, mérite qu’on s’y attarde. L’image jaunie, froide, et grise, participe à créer une atmosphère oppressante et mystérieuse. Musique, sons, ambiance, construction de l’histoire… tout participe à la réussite de cette production ambitieuse qui court sur trois saisons.

Autant vous dire que « Dark » n’autorise aucun détournement d’attention. C’est une série exigeante où il faut suivre l’action à chaque instant tant les implications entre les personnages et les voyages temporels rendent l’intrigue complexe. On en viendrait presque à vouloir prendre des notes pour éviter de passer à côté d’une information capitale.

Mon conseil ? Enchainez les épisodes et les saisons. Sinon, vous risquez fort de décrocher !

Outre son incroyable richesse scénaristique, la série nous pousse à réfléchir sur le concept du temps. On en ressort avec l’étrange impression que notre monde n’est qu’une forme d’illusion…

Dernier argument pour vous convaincre : cette série créée par Baran bo Odar et Jantje Friese a remporté le Prix Adolf-Grimme de la meilleure série de fiction !

Il ne vous reste plus qu’à plonger dans l’aventure et à profiter du voyage.

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).