À revoir absolument! «Ici Bridget Jones, déesse du sexe et de la débauche»

Elvire Küenzi

28.9.2023

Le film culte avec Renée Zellweger revient ce soir à 21h05 sur W9 et on ne résiste pas à l’envie de replonger avec vous dans les turpitudes amoureuses de cette anglaise au grand cœur.

« Le Journal de Bridget Jones » est une comédie romantique réalisée par Sharon Maguire et adapté du livre de la romancière Helen Fielding. A vos mouchoirs, il revient ce soir !
« Le Journal de Bridget Jones » est une comédie romantique réalisée par Sharon Maguire et adapté du livre de la romancière Helen Fielding. A vos mouchoirs, il revient ce soir !
Universal Pictures

Elvire Küenzi

On se rappelle son journal intime, son envolée sur « All By Myself » de Céline Dion (verre de vin et pyjama inclus), ses répliques maladroites, sa culotte et son costume de lapin version playboy. On entend les râleurs dire que cette comédie a mal vieilli, que les clichés qui parsèment le film font de Bridget Jones une héroïne antiféministe à souhait qui a pour seul objectif de ne pas finir vieille fille et on ne va pas se mentir, ce n’est pas entièrement faux.

Oui mais, si l’on reprend le contexte, nous sommes en 2001 quand le film sort, Bridget est présentée comme une girl next door, elle boit, elle fume. Pour l’époque, c’est déjà une petite révolution.

Bridget attire la sympathie, elle est drôle, attachante, humaine. Certes, elle recherche son prince charmant mais elle est indépendante, elle vit seule et gère sa carrière malgré quelques ratés (comme nous, quoi).

Oui, elle se fait tirer de certains mauvais pas grâce à l’aide miraculeuse et providentielle de Mark Darcy (il lui manquait juste un cheval blanc pour venir la sortir de prison après son incarcération pour trafic de drogue) et on admet qu’on se retrouve en plein schéma narratif de Cendrillon.

Mais on a suffisamment de recul pour faire la part des choses, pour constater l’évolution de la société et de la condition des femmes (heu…) et visionner le film en n’oubliant pas le contexte dans lequel il est sorti à l’époque. Son succès atteste sans conteste du chamboulement qu’il a provoqué, que ce soit sous la forme du livre d’Helen Fielding d’abord, puis sous celle du long-métrage.

En bref, on regardera « Le Journal de Bridget Jones » avec le sourire aux lèvres, on s’amusera de cet œil plus aguerri et critique que l’on a gagné sur les vingt dernières années et même si, aujourd’hui, une héroïne de film mérite bien mieux comme unique objectif que celui de trouver l’homme de sa vie, on ne boudera pas notre plaisir. Et Colin Firth représente tout de même un argument de poids pour nous rappeler qu’à l’époque, il nous faisait toutes et tous craquer.

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).