«Un bijou»La série événement «The handmaid's tale» sur blue Play!
Elvire Küenzi
2.6.2022
Les deux premières saisons de la fiction adaptée du best-seller de Margaret Atwood arrivent en juin. L’occasion de découvrir ou de redécouvrir la vie de la servante Offred et son combat contre sa condition.
Servante écarlate
À l’écran, Elisabeth Moss joue la servante avec une interprétation frappante.
Photo: Daniel Wilson Productions, Inc.
Cette dystopie nous questionne: comment le système peut-il se renverser, l’ordre basculer à nouveau ?
Photo: Daniel Wilson Productions, Inc.
Servante écarlate
À l’écran, Elisabeth Moss joue la servante avec une interprétation frappante.
Photo: Daniel Wilson Productions, Inc.
Cette dystopie nous questionne: comment le système peut-il se renverser, l’ordre basculer à nouveau ?
Photo: Daniel Wilson Productions, Inc.
Elvire Küenzi
02.06.2022, 11:33
Elvire Küenzi
Si vous ne l’avez pas encore vu, foncez ! Les spectateurs et la presse sont unanimes : « The handmaid's tale » est un bijou. Poignant, puissant et glaçant.
L’histoire ? Une dystopie qui se déroule dans un futur proche dans lequel le taux de natalité a chuté et où les femmes sont asservies et divisées en classes distinctes : les Épouses qui conservent un semblant de pouvoir à la maison, les Marthas qui gèrent la cuisine et l’entretien du foyer ou encore les Servantes dont le rôle est la reproduction. Les femmes qui ne servent plus à rien dans cette société, qu’elles soient trop âgées ou en incapacités de se reproduire, sont déportées dans des colonies où elles s’occupent de déchets hautement toxiques.
Autant vous dire que l’idée même de cette évolution sociétale fait froid dans le dos (surtout quand on constate que les droits fondamentaux des femmes sont sans cesse remis en question).
Ambiance angoissante...
La série débute par une mise en place en flashbacks, expliquant le renversement de ce nouvel ordre. On oscille entre le passé qui ressemble à notre société et ce présent austère et angoissant. On ne va pas se mentir, le fond de l’intrigue est dérangeant car il pose des questions essentielles quant à la place de la femme au sein de notre communauté. On le répète encore mais tout le monde devrait voir cette série !
Non seulement elle a du sens et provoque un sacré questionnement, mais l’image est magnifiquement travaillée, le jeu des acteurs est intense et juste, et les décors valent le coup d’œil. Visuellement, nous sommes sur quelque chose de beau, soigné et cohérent.
Si l’action est lente de prime abord, c’est avant tout pour plonger le spectateur dans une ambiance angoissante et oppressante. L’atmosphère est une représentation de ce que vivent les femmes et dans « The handmaid's tale », il s’agit d’une violence psychologique sans nom.
À l’écran, Elisabeth Moss joue la servante avec une interprétation frappante, et si sa haine reste perceptible, ses expressions impassibles reflètent parfaitement la dépersonnalisation des femmes.
Cette dystopie est dure et brutale, son propos violent. Mais elle nous happe dès le départ car on ne peut s’empêcher de se poser une question : comment le système peut-il se renverser, l’ordre basculer à nouveau ?»
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