Le film «Mantagheye Bohrani» (Critical Zone) du réalisateur iranien Ali Ahmadzadeh a remporté samedi le Léopard d'Or de la 76e édition du Festival du film de Locarno. Le réalisateur de 37 ans n'a pas pu quitter l'Iran pour venir présenter son film à Locarno.
L'actrice néerlandaise Renée Soutendijk s'est vu attribuer un des prix d'interprétation pour son rôle dans "Sweet Dreams", en compétition internationale.
L'actrice grecque Dimitra Vlagopoulou s'est vu décerner un des prix d'interprétation pour son rôle dans "Animal", en compétition internationale.
Le réalisateur français Sylvain George a reçu la mention spéciale en compétition internationale pour son film "Nuit obscure - Au revoir ici, n'importe où", co-produit par la Suisse.
Le producteur Sina Ataeian Dena est venu recevoir le Léopard d'or pour le film "Mantagheye bohrani (Critical Zone)". Le réalisateur Ali Ahmadzadeh n'a pas pu sortir d'Iran pour rejoindre Locarno.
La magie du cinéma dans l'écrin de la ville de Locarno, au bord du Lac Majeur.
La foule n'a pas manqué de se rendre sur la Piazza Grande pendant le Festival du film, qui s'est terminé samedi à Locarno.
Le Léopard d'Or pour un film iranien tourné sous le manteau - Gallery
L'actrice néerlandaise Renée Soutendijk s'est vu attribuer un des prix d'interprétation pour son rôle dans "Sweet Dreams", en compétition internationale.
L'actrice grecque Dimitra Vlagopoulou s'est vu décerner un des prix d'interprétation pour son rôle dans "Animal", en compétition internationale.
Le réalisateur français Sylvain George a reçu la mention spéciale en compétition internationale pour son film "Nuit obscure - Au revoir ici, n'importe où", co-produit par la Suisse.
Le producteur Sina Ataeian Dena est venu recevoir le Léopard d'or pour le film "Mantagheye bohrani (Critical Zone)". Le réalisateur Ali Ahmadzadeh n'a pas pu sortir d'Iran pour rejoindre Locarno.
La magie du cinéma dans l'écrin de la ville de Locarno, au bord du Lac Majeur.
La foule n'a pas manqué de se rendre sur la Piazza Grande pendant le Festival du film, qui s'est terminé samedi à Locarno.
«Tourner ce film était un acte de rébellion. Le fait que les gens le voient est une victoire encore plus grande pour nous», explique le réalisateur Ali Ahmadzadeh, à la revue de cinéma en ligne «Cineuropa», et dont les films ont été interdits dans son pays par le régime.
Dans «Critical Zone», le personnage principal, un trafiquant de drogue, circule en voiture de nuit dans Téhéran. Au détour de ses livraisons, on croise une hôtesse de l'air devenue passeuse, une mère qui tente de sauver son fils drogué ou un groupe de travailleurs du sexe transsexuels.
«Critical Zone», le troisième long métrage du réalisateur iranien, tourné clandestinement dans les rues de Téhéran, suit les traces de ses prédécesseurs: «Kami's Party» (Tallinn 2013) et «Atomic Heart» (Berlinale 2015).