Bruno Ganz nous a quittés. Hitler, Faust ou encore le grand-père d’Heidi: Bruno Ganz était un acteur-caméléon et maîtrisait chaque rôle à la perfection. Retour sur ses transformations les plus impressionnantes.
Malade d'une leucémie dans «L’Ami américain» (1977): dans son premier long métrage pour le réalisateur Wim Wenders, Bruno Ganz interprète Jonathan Zimmermann, un homme atteint d'une leucémie.
Jonathan Harker dans «Nosferatu, fantôme de la nuit» (1979): deux ans plus tard, Bruno Ganz brille aux côtés de la merveilleuse Isabelle Adjani dans la nouvelle version du classique «Nosferatu».
Reporter de guerre dans «Le Faussaire» (1981): du fantastique à la dure réalité – reporter pour un magazine hambourgeois, Bruno Ganz se retrouve plongé dans le tumulte de la guerre du Liban.
Angélique dans «Les Ailes du désir» (1987): après avoir coopéré avec Volker Schlöndorff, Bruno Ganz réapparaît devant la caméra de Wim Wenders, cette fois-ci dans la peau d’un ange (scène avec Solveig Dommartin).
Encore un ange dans «Si loin, si proche!» (1993): pour la suite du film «Les Ailes du désir», Bruno Ganz (à gauche) et Otto Sander, qui nous a lui aussi quittés, jouent de nouveau ensemble.
Le Docteur Faustus dans le «projet Faust» (2000): à l’occasion de l’exposition universelle de 2000 à Hanovre, Bruno Ganz est allé jusqu’au bout de ses forces – pendant 21 heures – dans la version épique du «Faust» de Goethe mise en scène par Peter Stein.
Juif de Berlin dans «La Nuit d’Epstein» (2002): des planches aux caméras – Bruno Ganz (à droite) et Mario Adorf incarnent des Juifs de Berlin.
Confesseur dans «Luther» (2003): encore un film sur l’histoire allemande – dans le biopic «Luther», Bruno Ganz (à gauche) interprète Johann von Staupitz, théologien et confesseur du grand réformateur (Joseph Fiennes).
Adolf Hitler dans «La Chute» (2004): le film qui a tout changé – pour Bruno Ganz aussi. Dans «La Chute», le film d’Oliver Hirschbiegel qui a fait date, Bruno Ganz incarne si brillamment Hitler qu’il n’est quasiment plus question de jeu d’acteur. Un rôle qui, au grand dam de Bruno Ganz, l’a abonné pendant longtemps aux personnages nazis.
Cardinal dans «N’ayez pas peur, la vie de Jean-Paul II» (2005): un rôle qu’il connaît bien également: Bruno Ganz (à gauche) redevient un membre du clergé, en l’occurrence le cardinal Wyszyński, protecteur du pape Jean-Paul II (Thomas Kretschmann).
Prisonnier de guerre dans «Baruto no Gakuen» (2006): de l’Italie au Japon – dans ce drame historique germano-japonais, Bruno Ganz (à droite) joue le prisonnier fatigué de vivre de Matsue (Ken Matsudaira), chef du camp.
Philosophe dans «Le Grand Voyage de la vie» (2010): parenthèse philosophique – dans ce film basé sur le best-seller de Folco Terziani, Bruno Ganz incarne son père plein d’esprit, l’écrivain Tiziano Terzani.
Président de la Confédération suisse dans «L’Homme-chat» (2010): une question d’honneur – Bruno Ganz, lui-même suisse, joue le rôle du président de la Confédération suisse. Mais sa relation avec la première dame (Marie Bäumer) est sur le déclin.
Père de famille dans «Fondu au noir» (2011): Bruno Ganz joue à nouveau un père de famille dans un drame familial émouvant sur le suicide et l’amour d’une vie.
Ancien espion dans «Sans identité» (2011): du film familial au thriller d’action – Bruno Ganz (à gauche) incarne Ernst Jürgen, un ancien espion qui vient en aide à un scientifique américain (Liam Neeson).
Gouverneur dans «Michael Kohlhaas» (2013): dans l’adaptation cinématographique du classique de Heinrich von Kleist, Bruno Ganz (à gauche) brille dans la peau du gouverneur aux côtés de Michael Kohlhaas (Mads Mikkelsen).
Vieux révolutionnaire dans «Un train de nuit pour Lisbonne» (2013): encore une adaptation – dans cette version cinématographique du best-seller de Pascal Mercier, Bruno Ganz est nostalgique et veut remonter le temps…
Le grand-père dans «Heidi» (2015): un rôle que Bruno Ganz, en tant que Suisse, ne pouvait pas refuser – dans cette adaptation cinématographique de «Heidi», il incarne le grand-père (ici avec Anuk Steffen dans le rôle de Heidi).
Freud dans «Der Trafikant» (2018): son dernier rôle au cinéma – Bruno Ganz aux côtés de Simon Morzé dans l’adaptation du roman «Der Trafikant».
Les multiples visages de Bruno Ganz
Bruno Ganz nous a quittés. Hitler, Faust ou encore le grand-père d’Heidi: Bruno Ganz était un acteur-caméléon et maîtrisait chaque rôle à la perfection. Retour sur ses transformations les plus impressionnantes.
Malade d'une leucémie dans «L’Ami américain» (1977): dans son premier long métrage pour le réalisateur Wim Wenders, Bruno Ganz interprète Jonathan Zimmermann, un homme atteint d'une leucémie.
Jonathan Harker dans «Nosferatu, fantôme de la nuit» (1979): deux ans plus tard, Bruno Ganz brille aux côtés de la merveilleuse Isabelle Adjani dans la nouvelle version du classique «Nosferatu».
Reporter de guerre dans «Le Faussaire» (1981): du fantastique à la dure réalité – reporter pour un magazine hambourgeois, Bruno Ganz se retrouve plongé dans le tumulte de la guerre du Liban.
Angélique dans «Les Ailes du désir» (1987): après avoir coopéré avec Volker Schlöndorff, Bruno Ganz réapparaît devant la caméra de Wim Wenders, cette fois-ci dans la peau d’un ange (scène avec Solveig Dommartin).
Encore un ange dans «Si loin, si proche!» (1993): pour la suite du film «Les Ailes du désir», Bruno Ganz (à gauche) et Otto Sander, qui nous a lui aussi quittés, jouent de nouveau ensemble.
Le Docteur Faustus dans le «projet Faust» (2000): à l’occasion de l’exposition universelle de 2000 à Hanovre, Bruno Ganz est allé jusqu’au bout de ses forces – pendant 21 heures – dans la version épique du «Faust» de Goethe mise en scène par Peter Stein.
Juif de Berlin dans «La Nuit d’Epstein» (2002): des planches aux caméras – Bruno Ganz (à droite) et Mario Adorf incarnent des Juifs de Berlin.
Confesseur dans «Luther» (2003): encore un film sur l’histoire allemande – dans le biopic «Luther», Bruno Ganz (à gauche) interprète Johann von Staupitz, théologien et confesseur du grand réformateur (Joseph Fiennes).
Adolf Hitler dans «La Chute» (2004): le film qui a tout changé – pour Bruno Ganz aussi. Dans «La Chute», le film d’Oliver Hirschbiegel qui a fait date, Bruno Ganz incarne si brillamment Hitler qu’il n’est quasiment plus question de jeu d’acteur. Un rôle qui, au grand dam de Bruno Ganz, l’a abonné pendant longtemps aux personnages nazis.
Cardinal dans «N’ayez pas peur, la vie de Jean-Paul II» (2005): un rôle qu’il connaît bien également: Bruno Ganz (à gauche) redevient un membre du clergé, en l’occurrence le cardinal Wyszyński, protecteur du pape Jean-Paul II (Thomas Kretschmann).
Prisonnier de guerre dans «Baruto no Gakuen» (2006): de l’Italie au Japon – dans ce drame historique germano-japonais, Bruno Ganz (à droite) joue le prisonnier fatigué de vivre de Matsue (Ken Matsudaira), chef du camp.
Philosophe dans «Le Grand Voyage de la vie» (2010): parenthèse philosophique – dans ce film basé sur le best-seller de Folco Terziani, Bruno Ganz incarne son père plein d’esprit, l’écrivain Tiziano Terzani.
Président de la Confédération suisse dans «L’Homme-chat» (2010): une question d’honneur – Bruno Ganz, lui-même suisse, joue le rôle du président de la Confédération suisse. Mais sa relation avec la première dame (Marie Bäumer) est sur le déclin.
Père de famille dans «Fondu au noir» (2011): Bruno Ganz joue à nouveau un père de famille dans un drame familial émouvant sur le suicide et l’amour d’une vie.
Ancien espion dans «Sans identité» (2011): du film familial au thriller d’action – Bruno Ganz (à gauche) incarne Ernst Jürgen, un ancien espion qui vient en aide à un scientifique américain (Liam Neeson).
Gouverneur dans «Michael Kohlhaas» (2013): dans l’adaptation cinématographique du classique de Heinrich von Kleist, Bruno Ganz (à gauche) brille dans la peau du gouverneur aux côtés de Michael Kohlhaas (Mads Mikkelsen).
Vieux révolutionnaire dans «Un train de nuit pour Lisbonne» (2013): encore une adaptation – dans cette version cinématographique du best-seller de Pascal Mercier, Bruno Ganz est nostalgique et veut remonter le temps…
Le grand-père dans «Heidi» (2015): un rôle que Bruno Ganz, en tant que Suisse, ne pouvait pas refuser – dans cette adaptation cinématographique de «Heidi», il incarne le grand-père (ici avec Anuk Steffen dans le rôle de Heidi).
Freud dans «Der Trafikant» (2018): son dernier rôle au cinéma – Bruno Ganz aux côtés de Simon Morzé dans l’adaptation du roman «Der Trafikant».
Peu d’acteurs furent aussi polyvalents que lui: sa mort est l’occasion de passer en revue les rôles les plus importants de Bruno Ganz.
Bruno Ganz était l’un des acteurs germanophones les plus en vue: Quels que furent ses rôles, que ce soit sur les planches ou dans des films, ce fils d’un ouvrier zurichois les campait à la perfection. Parfois même avec un tic nerveux, comme Adolf Hitler dans «La Chute».
La perfection de son jeu d’acteur laisse difficilement entrevoir la frontière entre Bruno Ganz et son personnage. Il nous a quittés à l’âge de 77 ans. Retour sur ses rôles les plus remarquables.
Des films avec Bruno Ganz à découvrir:
Heidi
Film/Drama ∙ CH 2015 ∙ blue Video
Cartel
Film/Thriller ∙ US 2013 ∙ blue Video
Train de Nuit pour Lisbonne
Film/Drama ∙ CH 2011 ∙ blue Video
La Bande à Baader
Film/Drama ∙ DE 2007 ∙ blue Video
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