Pour son 88e anniversaire Les plus grands rôles de Sean Connery

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24.8.2018

C'est grâce au rôle de l'agent secret James Bond que Sean Connery est devenu célèbre. Cependant, l'Écossais, qui fête ses 88 ans ce samedi 25 août, a toujours considéré l'agent 007 comme une malédiction — dont il a eu beaucoup de mal à se libérer.

«Mon nom est Bond, James Bond» — aucun autre acteur n'a incarné l'agent secret avec autant de charisme et de sex-appeal que Sean Connery. Pourtant, voilà ce qu'il a un jour déclaré: «J'ai toujours détesté ce James Bond.» Bien sûr, il sait pertinemment que ses premiers films dans la peau de l'agent secret lui ont ouvert de nombreuses portes — notamment à Hollywood. Heureusement d'ailleurs, car grâce à ses nombreux rôles de genre, Sir Sean Connery, anobli par la reine, a su prouver qu'il était bien plus qu'un sex-symbol.

Oscar du meilleur second rôle

Dès les années 70, il a brillé dans le rôle du major Urquhart dans le film critique de guerre «Un Pont trop loin» de Richard Attenborough. Il a reçu l'Oscar en 1986 pour son interprétation d'un policier dur à cuire dans «Les Incorruptibles» . La même année, Connery, dans le rôle du moine Guillaume de Baskerville dans «Le Nom de la Rose», montra une de ses nombreuses facettes en résolvant des meurtres mystérieux.

Sean Connery a également aimé traiter de thèmes médiévaux dans d'autres blockbusters tels que le film fantastique «Highlander» (1985) ou «Lancelot, le premier chevalier» (1995). Son intérêt pour la Russie et l'Extrême-Orient a été satisfait lors des tournages de «La Maison Russie (1991), «A la poursuite d'Octobre Rouge» (1990) ou «Soleil Levant» (1993). Il a montré son dynamisme dans les James Bond. Mais, les films d'action ont ponctué toute sa carrière. C'est surtout dans les années 90 que Sean Connery a tourné  ses meilleurs thrillers d'action comme «Rock» (1996) ou aux côtés de Catherine Zeta-Jones dans «Haute Voltige»(1999). Connery avait déjà la soixantaine.

Une fin de carrière indigne

C'est donc bien dommage que le dernier film qu'il ait tourné ne soit autre que «La Ligue des gentlemen extraordinaires» (2003), un film particulièrement insipide qu'il a également coproduit. Ses nombreux désaccords avec le réalisateur Stephen Norrington ont eu raison de son plaisir de jouer, si bien que confronté à de premiers problèmes, Sean Connery n'a pas hésité à quitter le plateau de son dernier projet «Josiah's Canon» dès le début du tournage, bouleversant ainsi toute l'organisation du film.

Bien sûr, on aurait préféré que Sean Connery nous fasse ses adieux avec un film à succès, contenant beaucoup d'action et ce charme qui lui est propre. Mais l’acteur n'a manifestement pas l'intention de changer d’avis

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