Flippant! Les trois meilleurs documentaires Netflix sur les tueurs en série

Elvire Küenzi

21.10.2022

La célèbre plateforme de streaming semble en avoir fait une spécialité. On aime ou on déteste. Dans tous les cas, ces enquêtes sur les pires tueurs en série du monde cartonnent. On a sélectionné pour vous les trois documentaires les plus flippants de ces derniers mois.

Le documentaire sur Dahmer apporte son lot de témoignages, d’images d’archives et d’éclairage sur l’affaire de ce tueur en série.
Le documentaire sur Dahmer apporte son lot de témoignages, d’images d’archives et d’éclairage sur l’affaire de ce tueur en série.
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Elvire Küenzi

Jeffrey Dahmer

La série de Ryan Murphy avec Evan Peters sur le cannibale de Milwaukee fait toujours couler beaucoup d’encre des semaines après sa sortie. Le documentaire sur Dahmer apporte son lot de témoignages, d’images d’archives et d’éclairage sur l’affaire de ce tueur en série. On est immergé dans son enfance, dans sa terrible quête de compagnie, dans les abandons à répétition qu’il a vécus. Une histoire de famille triste à pleurer, une vie de solitude qu’il a cherché à combler de la plus horrible des façons… Jeffrey Dahmer a commis l’irréparable en tuant pas moins de 17 jeunes hommes gays et majoritairement afro-américains. Son mode opératoire ? Il droguait ses victimes avant de les tuer. Le reste des sévices qu’il leur infligeait est d’une violence sans nom…

Il se plaisait à garder leurs os et parfois des parties de leur corps dans son réfrigérateur. Il finira par être arrêté (l’une de ses victimes étant parvenue à fuir et à alerter la police) et tué par un autre détenu en prison.

John Gacy

Marié plusieurs fois, notable de sa ville, directeur d’une entreprise de construction, John Gacy semblait maintenir les apparences comme personne. Afin de récolter des fonds, il se déguisait même en clown pour divertir les enfants dans les hôpitaux (il aurait inspiré le célèbre clown «Ça»). Derrière son masque et son déguisement, il proposait des petits boulots à des jeunes hommes pour les attirer chez lui, abuser d’eux, les torturer et les enterrer dans le vide sanitaire de sa maison de Chicago.

Comme la plupart des serial killers, son enfance a été parsemée de violence avec un père alcoolique qui le maltraitait et qui battait sa mère et un viol perpétré par un voisin alors qu’il n’avait que 9 ans. Très tôt, il se fait remarquer par un comportement suspect. En effet, alors qu’il a 17 ans, il travaille dans un salon funéraire mais sa fascination pour les cadavres lui vaudra un licenciement. La suite fait froid dans le dos. John Gacy commet plus de trente meurtres durant son parcours criminel avant d’être enfermé et de mourir par injection létale à la prison de Stateville.

Ted Bundy

Même si je connaissais son nom, je n’avais pas idée à quel point l’homme et son parcours étaient effrayants. Agressions, enlèvements, viols, meurtres… Ted Bundy a sillonné une partie des États-Unis pour commettre ses méfaits en toute impunité. Ayant nié toutes les charges qui pesaient contre lui durant des années, il finira par avouer une trentaine d’homicides avant d’être exécuté sur la chaise électrique. Mais le nombre de ses victimes pourrait s’avérer beaucoup plus élevé.

Ce qui m’a frappé dans ce documentaire ? Celui-ci est presque entièrement composé d’images réelles de l’homme sans (ou avec très peu de) reconstitution. On est ainsi confronté aux propres contradictions du tueur, à son vrai visage, à son caractère narcissique et à ce sourire malsain qui semblait le positionner au-dessus de la masse. Rarement un programme n’aura démontré le profil psychologique d’un tueur d’une manière aussi évidente et aussi glaçante.

L’une de ses avocates aurait confié qu’il s’agissait de l’incarnation même du diable…

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).