«Touche pas à mes filles» Joy «injuriée» sur TPMP: Laeticia Hallyday porte plainte 

AFP

20.2.2023 - 11:53

Laeticia Hallyday a porté plainte pour injures publiques contre l'une de ses filles, Joy, pendant l'émission «Touche pas à mon poste» ("TPMP") de Cyril Hanouna, a annoncé lundi à l'AFP Me Gilles Gauer, l'avocat de la famille.

Laeticia Hallyday en compagnie de ses filles Jade et Joy lors de la première de "Johnny Hallyday, his American dream" au cinéma le Grand Rex à Paris, le 21 octobre 2020
Laeticia Hallyday en compagnie de ses filles Jade et Joy lors de la première de "Johnny Hallyday, his American dream" au cinéma le Grand Rex à Paris, le 21 octobre 2020

Laeticia Hallyday a porté plainte pour injures publiques contre l'une de ses filles, Joy, pendant l'émission «Touche pas à mon poste» ("TPMP") de Cyril Hanouna, a annoncé lundi à l'AFP Me Gilles Gauer, l'avocat de la famille.

Cette plainte, avec constitution de partie civile, a été déposée devant le doyen des juges d'instruction du Tribunal judiciaire de Paris.

Simultanément, un signalement auprès de l'Arcom, l'autorité de régulation des médias, a été lancé pour «violation de l'obligation de respect des droits de la personne» et «violation de l'obligation de maîtrise de l'antenne».

Le 30 janvier, «TPMP» a diffusé une séquence vidéo que Joy Hallyday, 14 ans, apparaissant notamment en maillot de bain, avait publiée puis effacée de son compte TikTok, mais relayée entre-temps par un faux compte usurpant son identité.

«Summum de la vulgarité»

Kelly Vedovelli, l'une des chroniqueuses vedettes de l'émission de Cyril Hanouna, avait estimé à l'antenne que cette vidéo était «le summum de la vulgarité». «Pour moi, c'est hyper vulgaire, avec sa langue, sa bouche, ses nichons...», avait-elle ajouté.

«Que ce soit elle ou une autre adolescente, tu peux pas faire ça! Parce ce que c'est la nouvelle génération, on a le droit d'être des +te-pus+ (+putes+ en verlan, NDLR)? Non mais arrête», a dit encore Mme Vedovelli.

Pour Me Gilles Gauer, l'avocat des Hallyday, «de tel propos outrepassent les limites admissibles de la liberté d'expression dès lors que leur victime est une adolescente âgée de 14 ans».