Sur Netflix en avril Un escroc, une secte et des détectives surnaturels

Elvire Küenzi

3.4.2024

Le lapin de Pâques est passé. Quel rapport avec Netflix ? Une occasion rêvée de grignoter du chocolat en regardant quelques nouvelles séries, pardi ! C’est parti pour les nouveautés du mois d’avril.

Les nouveautés Netflix du mois d'avril ont débarqué. Au programme ? Du thriller, un célèbre escroc et une bonne dose de surnaturel.
Les nouveautés Netflix du mois d'avril ont débarqué. Au programme ? Du thriller, un célèbre escroc et une bonne dose de surnaturel.
Christine Tamalet/Netflix

Elvire Küenzi

« Ripley », l’escroc des années 1960

Ce n’est pas la première (ni la dernière) fois qu’on entend parler de Tom Ripley, le personnage créé par la romancière Patricia Highsmith. Le célèbre escroc qui a été joué par une dizaine d’acteurs différents (Alain Delon, Matt Damon, John Malkovich…) au fil des multiples adaptations qu’a connu le roman « The Talented Mr. Ripley », fascine toujours autant le public.

Aux manettes ? Steven Zaillian qui a créé, produit, écrit et réalisé les huit épisodes d’une heure qui constitue la série. Et quand on se rappelle qu’il a remporté un Oscar pour son scénario de « La liste de Schindler », on peut imaginer que le résultat sera à la hauteur de nos attentes. Et si l’homme a voulu s’atteler à une énième adaptation, c’est parce qu’il n’avait encore jamais retrouvé sa vision du personnage à l’écran, un homme manipulateur aux traits psychopathes et narcissiques.

C’est l’acteur Andrew Scott qui prête cette fois-ci son minois au personnage de Tom et nous immerge dans une atmosphère de film noir, une ambiance accentuée par un tournage effectué uniquement en noir et blanc.

A voir dès le 4 avril.

« Anthracite : Le mystère de la secte des Écrins : »

Cocorico (j’aimerais bien hurler « raclette » mais je crois que cela ne se fait pas pour montrer son chauvinisme en Suisse) ! L’actrice suisse Noémie Schmidt qu’on avait notamment vue dans « 3615 Monique » revient sur nos écrans en avril dans cette mini-série en six épisodes.

Le pitch ? En 1994, le suicide collectif d'une secte installée dans un village des Alpes défraye la chronique. Quand une femme est retrouvée morte 30 ans plus tard, tuée selon les rituels de l'étrange communauté, l’enquête repart de plus belle. Pour faire toute la lumière sur cette affaire, nous suivrons un duo de choc formé par Clément Penohat (Hatik) et Noémie Schmidt. Alors que le jeune homme était parti se reconstruire à la montagne, il se retrouve accusé du meurtre. Quant à la jeune femme, c’est une geek excentrique qui cherche son père disparu. Créée par Fanny Robert, coproductrice de « Profilages », la série qui s’inspire des codes du thriller complète son casting avec Camille Lou et Kad Merad.

A voir dès le 10 avril.

« Dead Boy Detectives »

Prenez l’auteur de « Sandman », le producteur de « You » et le créateur de « The Flight Attendant », mélangez bien et vous obtenez une série aux accents surnaturels qui ne semble pas manquer de mordant et d’humour.

Edwin Payne et Charles Rowland sont deux adolescents fantômes qui se lient d’amitié et créent une agence de détectives bien particulière. Leur but ? Enquêter pour régler les problèmes de leurs drôles de clients, des cas comme des démons voleurs de souvenirs ou de fantômes un peu trop encombrants.  Aidés par une médium, nos héros issus de l’univers DC Comics, vont devoir se confronter à une vilaine et puissante sorcière bien décidée à contrecarrer leurs plans.

« On aime bien être détective. Oui, enfin, quand on ne se cache pas de la mort », admet le duo dans une bande annonce rythmée qui donne envie de plonger dans l’univers de cette première saison. Effets spéciaux de toute beauté, visuel travaillé et esthétique au top, « Dead Boy Detectives » devrait ravir les amateurs du genre.

Disponible dès le 25 avril.

Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).
Rédactrice pour différents journaux suisses, blogueuse et passionnée des mots, Elvire Küenzi adore les séries (elle est tombée dans le chaudron magique en regardant Sex and the City et n'en est jamais ressortie)! Elle écrit aussi des romans girly en mangeant des marshmallows et en sirotant des cocktails (avec modération, bien sûr).