Tourisme Amadeus plonge dans le rouge en 2020 sous l'effet de la pandémie

afp

26.2.2021 - 09:10

Les réservations de billets d'avion via les services du groupe ont dégringolé de 81,5% sur un an, générant une chute de 61% du chiffre d'affaires à 2,17 milliards d'euros (archives).
Les réservations de billets d'avion via les services du groupe ont dégringolé de 81,5% sur un an, générant une chute de 61% du chiffre d'affaires à 2,17 milliards d'euros (archives).
ATS

L'espagnol Amadeus, numéro un mondial des réservations de voyages, a essuyé en 2020 une perte ajustée de 302,4 millions d'euros (331,89 millions de francs), due à l'effondrement du trafic aérien provoqué par la pandémie de Covid-19.

Les réservations de billets d'avion via les services du groupe ont dégringolé de 81,5% sur un an, générant une chute de 61% du chiffre d'affaires à 2,17 milliards d'euros, selon le communiqué publié vendredi.

Le coeur de métier d'Amadeus est une plateforme de réservation de billets d'avion pour les agences de voyage, compagnies aériennes et sites internet.

«Malgré la légère amélioration du trafic aérien au dernier trimestre, le volume de voyages s'est maintenu à des niveaux anémiques en 2020 (...) Pour l'instant, la situation reste instable», constate le directeur général Luis Maroto, cité dans le communiqué.

Le nombre de passagers embarqués grâce aux services du groupe a chuté de 65% en 2020 à environ 691 millions de personnes.

Amadeus a mis en place des mesures de réduction des coûts en 2020, économisant ainsi plus de 500 millions d'euros.

Ces mesures comprennent une «réduction de personnel», précise l'entreprise sans plus de détails.

Amadeus affirme par ailleurs disposer d'environ 3,5 milliards d'euros de liquidités pour faire face à la crise.

La pandémie représente le «plus gros choc que le secteur aérien ait jamais vécu» avec une chute de 66% de la fréquentation en 2020, a expliqué récemment l'Association internationale du transport aérien (Iata).

L'Iata table pour 2021 sur un trafic deux fois plus important qu'en 2020, mais moitié moindre qu'avant-crise.

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