Internet et logicielsAmazon se renforce dans la pharmacie aux Etats-Unis
afp
17.11.2020 - 18:40
Amazon vend aussi des médicaments
Le géant américain du commerce en ligne Amazon a annoncé mardi le lancement de nouveaux services dans la pharmacie aux Etats-Unis. La groupe se dote ainsi d'une page dédiée permettant de commander en ligne des médicaments prescrits par des professionnels de santé.
Le but, affirme le groupe dans un communiqué, est de permettre aux internautes de se procurer des médicaments «aussi facilement que tout autre achat sur le site d'Amazon» et de leur éviter la queue dans les officines. Amazon avait déjà mis un pied dans la distribution de produits pharmaceutiques en acquérant en 2018 le site spécialisé PillPack, qui livre notamment des produits pour les patients atteints de maladies chroniques.
La société propose désormais une nouvelle page sur son site dédiée à la pharmacie, permettant aux internautes de remplir une prescription depuis leur ordinateur ou leur téléphone. Ils peuvent enregistrer les informations de leur assurance-santé sur un profil sécurisé et demander à leur médecin d'envoyer les ordonnances directement à Amazon Pharmacy.
Les internautes pourront comparer les différentes options de prix en fonction de leur assurance. Ils pourront aussi voir les différentes marques de génériques existantes et les divers dosages possibles. Amazon précise qu'il ne livrera pas certains médicaments, comme ceux à base d'opiacés.
Aux abonnés à son service Prime, Amazon proposera la livraison gratuite en deux jours des médicaments ainsi que des rabais quand ils paieront certains médicaments sans assurance.
«Alors que de plus en plus de gens cherchent à faire leurs courses du quotidien depuis leur domicile, la pharmacie est un ajout important et nécessaire à la boutique en ligne Amazon», a souligné Doug Herrington, responsable des services aux clients en Amérique du Nord.
Les actions des chaines de pharmacies chutaient fortement dans les échanges électroniques précédant l'ouverture de la Bourse: Rite Aid plongeait de 11,7%, CVS de 7,1%, Walgreens de 9%. Amazon prenait 2%. A la Bourse suisse, Zur Rose, groupe thurgovien actif dans la vente de médicaments en ligne en Allemagne, lâchait 3,65%.
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
17.10.2024
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des «conséquences dramatiques» pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher. Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne. Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
15.10.2024
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
28.08.2024
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause