France voisine Belfort: tentative de garder l'ingénierie de General Electric

kigo

16.2.2021 - 18:55

General Electric a, selon le maire de Belfort (F), supprimé plus de 1200 emplois directs dans la ville de France voisine.
General Electric a, selon le maire de Belfort (F), supprimé plus de 1200 emplois directs dans la ville de France voisine.
ATS

Plusieurs syndicalistes de General Electric ainsi que des entrepreneurs de Belfort veulent maintenir sur place l'activité d'ingénierie dans l'énergie du conglomérat américain. Ils ont créé une structure ad hoc en ce sens.

L'idée est de «pérenniser» et «développer» l'emploi local à Belfort dans cette spécialité, ont expliqué mardi ses fondateurs. «Il s'agit d'ancrer ces compétences dont General Electric se désengage localement» au fur et à mesure de ses restructurations, a expliqué Philippe Petitcolin, délégué CFE-CGC du site belfortain du groupe.

L'association espère avoir dans les prochains mois «une trentaine d'adhérents», ingénieurs et cadres de GE, entrepreneurs locaux, consultants, universités, collectivités, dont «une dizaine d'industriels», a précisé M. Petitcolin. Le groupe d'ingénierie Altran figure parmi les cinq sociétés adhérentes.

Cette nouvelle «Association de préfiguration de sociétés d'intégration et ingénierie systèmes» (Apsiis) cible «deux axes prioritaires»: l'hydrogène et le nucléaire. Elle entend transformer les idées en «projets prêts à être financés», par exemple créer de nouvelles entreprises ou attirer à Belfort des industriels, a exposé Jean Maillard, ingénieur-consultant membre fondateur d'Apsiis.

Fin 2020, le maire de Belfort Damien Meslot avait estimé qu'au fur et à mesure des différents plans sociaux, GE aurait supprimé «plus de 1200 emplois directs» à Belfort sur les 4300 personnes que comptait le site en 2015.

Retour à la page d'accueil