France voisine Covid-19: les premières doses du vaccin Moderna livrées dès lundi

ATS

10.1.2021 - 19:05

Plus de 50'000 doses du vaccin Moderna contre le Covid-19, qui vient d'être autorisé en Europe, seront livrées lundi pour être acheminées dans le Grand Est, en Auvergne-Rhône-Alpes et en Paca. Elles pourront être utilisées dans la semaine, a annoncé dimanche le ministère de la Santé.

L'autorisation de ce deuxième vaccin, après celui de BioNTech/Pfizer, «ouvre la voie à une première livraison de doses dès ce lundi, pour un volume de 5160 flacons contenant chacun dix doses de vaccin, qui s'ajoute aux livraisons hebdomadaires du vaccin Pfizer», a précisé le ministère dans un communiqué.

Ces doses, a souligné le ministre Olivier Véran sur Europe 1, seront «dispatchées» d'ici à mercredi dans les zones où le virus circule le plus, c'est-à-dire à Mulhouse, Colmar, Strasbourg, Reims, Nancy, Metz, Lons-le-Saunier, Besançon, Dijon, Moulins, Nice et Toulon, selon les précisions fournies par son cabinet.

Les établissements de santé de ces villes seront «approvisionnés dans la semaine, et à travers eux les centres de vaccination» des régions concernées.

Huit millions de doses

D'ici fin juin, «près de huit millions de doses» du vaccin Moderna doivent être livrées en France, précise le ministère. Le circuit de distribution de ce nouveau vaccin «aura vocation dans les prochaines semaines à basculer vers le circuit officinal qui maille la France de manière extrêmement fine».

Le vaccin Moderna a reçu vendredi le feu vert de la Haute autorité de santé (HAS), deux jours après avoir reçu celui de l'Union européenne. Il doit être administré en deux injections – comme le vaccin BioNTech/Pfizer -, espacées d'au moins 28 jours, mais présente moins de contraintes en termes logistiques, puisqu'il doit être stocké à -20 degrés, au lieu de -80.

Concernant la première vague de vaccination, avec les doses BioNTech/Pfizer, la France devrait «dépasser les 100'000» vaccinés ce week-end, a souligné M. Véran sur Europe 1. Le ministre s'est dit serein face aux «fausses polémiques» sur une supposée lenteur de la campagne de vaccination.

Retour à la page d'accueil

ATS