Espace Dernier test réussi pour CHEOPS

ATS

29.7.2019 - 17:04

CHEOPS sera placé en orbite à 700 km de la terre. Le télescope spatial observera les planètes de 500 étoiles particulièrement lumineuses. Ces informations permettront de déterminer celles qui feront l'objet de recherches futures sur d'éventuelles traces de vie.
CHEOPS sera placé en orbite à 700 km de la terre. Le télescope spatial observera les planètes de 500 étoiles particulièrement lumineuses. Ces informations permettront de déterminer celles qui feront l'objet de recherches futures sur d'éventuelles traces de vie.
Source: ESA

Le télescope spatial CHEOPS développé par l'Université de Berne a passé avec succès le dernier test avant son envol. Le décollage est prévu au quatrième trimestre à bord d'une fusée Soyouz sur le pas de tir de Kourou, en Guyane française.

Arianespace a donné son feu vert à cette mission conjointe de l'Agence spatiale européenne (ESA) et de la Suisse placée sous la direction de l'Université de Berne, a indiqué cette dernière lundi dans un communiqué. Toutes les analyses techniques se sont révélées positives, y compris la trajectoire et la mise sur orbite de la charge transportée.

«Après six ans de travail intensif, nous nous réjouissons de voir l'heure du départ approcher, même si le décollage est toujours un moment délicat et stressant», indique Willy Benz, responsable principal de la mission CHEOPS (CHaracterizing ExOPlanets Satellite) à l'Université de Berne, cité dans le communiqué.

David Ehrenreich, scientifique associé au projet à l'Université de Genève, a souligné la bonne collaboration entre les hautes écoles suisses et l'industrie. Les entreprises Ruag Space et Thales Alenia y ont notamment contribué.

Exoplanètes analysées en détail

CHEOPS sera placé en orbite à 700 km de la terre. Sa mission ne vise pas à découvrir de nouvelles exoplanètes. Le satellite observera et caractérisera les planètes de quelque 500 étoiles particulièrement lumineuses pendant trois ans au minimum.

Leur atmosphère ainsi que le rapport entre leur masse et leur forme seront analysés afin de découvrir si elles sont composées de roche, de glace ou de gaz. Ces informations permettront de déterminer celles qui feront l'objet de recherche sur d'éventuelles traces de vie, lors de missions futures.

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