Karen, une habitante du hameau Ulysse, sort de son studio mobile.
Les ouvertures des studios ont la forme de hublots.
Au total, neuf studios mobiles forment le hameau Ulysse, dont deux, un peu plus grands, peuvent accueillir chacun une mère et ses enfants.
Des studios mobiles pour les sans-abri
Karen, une habitante du hameau Ulysse, sort de son studio mobile.
Les ouvertures des studios ont la forme de hublots.
Au total, neuf studios mobiles forment le hameau Ulysse, dont deux, un peu plus grands, peuvent accueillir chacun une mère et ses enfants.
Un hameau de studios mobiles pour des personnes sans toit a été inauguré mercredi à Plan-les-Ouates (GE). Le lieu est composé de 9 containers meublés et équipés. Il doit permettre à des hommes et des femmes tombés dans la précarité de se reconstruire.
Pour Carrefour-Rue et Coulou, l'association qui s'occupe depuis des décennies des sans-abri, le plus dur aura été de dénicher un endroit où pouvoir installer le petit village. Chercher une parcelle à Genève requiert un travail énorme, confirme le maire de Plan-les-Ouates Xavier Magnin.
Finalement, le Graal a été trouvé, entre un stade de football et un champ où paissent des chèvres. Le terrain communal se situe dans le périmètre des Cherpines, un site qui doit accueillir un nouveau quartier d'habitations d'ici à quelques années, une fois les recours levés et les procédures administratives bouclées.
Qu'une étape dans une vie
Le président de la Fondation Carrefour-Rue et Coulou Noël Constant est particulièrement fier du nouveau hameau qui porte le nom d'Ulysse. Les studios sont percés de grands hublots qui évoquent l'idée de passage, à l'image des pérégrinations du héros grec. «Nous espérons que chacun pourra atteindre un nouveau rivage».
Deux autres villages de studios mobiles pour sans-abri existent déjà à Genève. L'un, appelé Noé, se trouve déjà à Plan-les-Ouates, non loin du hameau Ulysse, l'autre a été installé à Chêne-Bougeries. Environ 40% des personnes qui sont passées par ces lieux ont retrouvé une assise, souligne M.Constant.
Ces hameaux doivent permettre à des gens qui ont décroché à cause d'un accident de parcours de remonter la pente dans un havre calme qui leur offre une vie sociale. Deux ans auront été nécessaires pour réaliser le projet. Deux des studios mobiles sont un peu plus grands pour pouvoir accueillir une mère et des enfants.
Cette inauguration intervient alors qu'un grand débat s'est ouvert entre les communes genevoises et le canton sur la prise en charge des sans-abri et le financement de cette politique. Ce hameau montre que les communes ne sont pas inactives et qu'elles font des choses pour lutter contre le sans-abrisme, fait remarquer M.Magnin.
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