Internet et logiciels Deux ans pour fusionner

ATS

2.4.2020 - 08:03

T-Mobile, filiale de Deutsche Telekom, avait proposé 26 milliards de dollars (25,2 milliards de francs au cours actuel) en avril 2018 pour racheter Sprint, contrôlé par le japonais SoftBank (archives).
T-Mobile, filiale de Deutsche Telekom, avait proposé 26 milliards de dollars (25,2 milliards de francs au cours actuel) en avril 2018 pour racheter Sprint, contrôlé par le japonais SoftBank (archives).
Source: KEYSTONE/EPA/JOHN G. MABANGLO

Les opérateurs américains T-Mobile et Sprint ont fusionné mercredi, après deux ans d'efforts de la part des deux entreprises. Elles forment désormais un géant capable de rivaliser avec les deux leaders du secteur, Verizon et AT&T.

Le «nouveau» T-Mobile compte plus de 100 millions d'abonnés à des forfaits mobiles. Le montant final de la transaction n'a pas été divulgué.

T-Mobile, filiale de Deutsche Telekom, avait proposé 26 milliards de dollars (25,2 milliards de francs au cours actuel) en avril 2018 pour racheter Sprint, contrôlé par le japonais SoftBank.

Pour convaincre les autorités américaines, T-Mobile a mis en avant le déploiement de la 5G (la dernière génération de téléphonie mobile), plus difficile sans l'addition de Sprint.

La fusion «va combiner les profils complémentaires des deux entreprises», a assuré mercredi Makan Delrahim, de la division antitrust du ministère de la Justice, dans un communiqué.

«Le résultat final sera une compétition renforcée avec des réseaux de 5G de haute qualité qui bénéficieront à tous les consommateurs américains», s'est-il félicité après qu'un tribunal fédéral de Washington a décidé mercredi que l'opération était «dans l'interêt du public».

L'opération avait déjà reçu en juillet l'accord du ministère et en novembre celui du régulateur des télécoms, la FCC.

En février, un juge a en outre estimé que l'opération ne devrait pas conduire à des tarifs plus élevés, contre l'avis d'une coalition de 14 procureurs généraux américains, engagée depuis juin dans une procédure pour bloquer la fusion.

Il reste une dernière formalité : obtenir l'approbation de la Commission californienne des services publics, qui régule les télécommunications dans cet Etat.

John Legere, patron depuis près de 10 ans de T-Mobile, a néanmoins passé la main mercredi à son numéro 2, Mike Sievert.

La nouvelle société a promis de fournir la 5G à 99% de la population américaine d'ici 6 ans.

Les titre de T-Mobile et de Sprint progressaient respectivement de 1,47% et 2,13% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse.

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