E-commerceDigitec Galaxus veut étoffer sa présence à l'international
buc
11.5.2021 - 08:50
Keystone-SDA, buc
11.05.2021, 08:50
11.05.2021, 08:59
ATS
La plateforme d'e-commerce Digitec Galaxus ambitionne de développer sa présence à l'international, en particulier dans les pays germanophones.
Déjà présent depuis 2018 outre-Rhin, où il revendique un demi-million de clients et un assortiment de plus de 600'000 articles, le numéro un helvétique de la vente en ligne, qui souffle cette année sa 20e bougie, envisage par ailleurs de prendre pied sur le marché autrichien. D'ici là, Galaxus Allemagne devrait bientôt proposer une place de marché ouverte aux vendeurs tiers, à l'image de ce que fait déjà la maison-mère.
Soucieuse de contrer la concurrence internationale, notamment celle d'Amazon, la filiale de Migros mise entre autres sur la livraison le jour-même de la commande, qui contrairement au behemoth de Seattle, est gratuite. «Cette fonction est toujours en phase de test dans la région zurichoise et rencontre un grand succès», assure l'autre cofondateur du site, Oliver Herren, en charge de la direction technologique.
Ce service devrait être étendu ailleurs en Suisse, y compris de l'autre côté de la Sarine, «dès que nous aurons des capacités disponibles dans notre développement informatique (...) peut-être dès ces prochains mois», estime le responsable.
Digitec Galaxus projette également d'étoffer son assortiment de manière conséquente. «Le but, à l'avenir, sera de vendre tout l'assortiment non alimentaire de Migros via Digitec et Galaxus», affirme Florian Teuteberg. A ce jour, la plateforme de vente en ligne propose un catalogue de 3,2 millions d'articles.
L'année dernière, l'entreprise a profité à fond de la crise pandémique. Le nombre de clients a bondi de moitié, à 2,15 millions et le chiffre d'affaires de 59% à près de 1,83 milliard de francs. Les effectifs ont quasiment doublé (+84%) sur un an, dépassant les 2800 employés.
Alors que la vente en ligne représente aujourd'hui environ 12% du commerce de détail en Suisse, Florian Teuteberg anticipe que d'ici dix ans au plus, leur part devrait être de plus de la moitié. Il insiste cependant sur la nécessité de conserver ses onze magasins physiques pour assurer le service après-vente, les retours et le retrait de marchandise.