Transport aérien Easyjet renforce sa présence à Bâle

ATS

17.5.2019 - 15:21

Zurich restera dans l'immédiat une simple destination pour Easyjet, qui se concentrera sur le développement à Bâle et Genève (archives).
Zurich restera dans l'immédiat une simple destination pour Easyjet, qui se concentrera sur le développement à Bâle et Genève (archives).
Source: KEYSTONE/APA/APA/ROBERT JAEGER

Le transporteur aérien Easyjet a profité au premier semestre de son exercice décalé 2018/19 du stationnement depuis l'hiver dernier de deux appareils supplémentaire sur son centre de Bâle-Mulhouse pour étoffer sa fréquentation de 14% depuis l'Euroairport rhénan.

Ce dernier abrite désormais 12 avions du pionnier de l'aviation à bas coûts en Europe, contre 14 pour Genève-Cointrin.

La progression de la compagnie à bas coûts s'est néanmoins stabilisée en Suisse, atteignant d'octobre à fin mars les sept millions de passagers, sur 41,6 millions à l'échelle du groupe.

En dépit de la reprise de certains actifs d'Air Berlin, Easyjet n'entend pas s'implanter physiquement à Zurich-Kloten, comme le faisait la défunte compagnie allemande.

«La stratégie du groupe vise à s'établir comme numéro un des aéroports dans lesquels elle dispose de base», a expliqué vendredi à AWP Thomas Haagensen, directeur exécutif d'Easyjet Europe, rappelant que la compagnie dispose de 49% des parts de marché à Genève et de 60% à Bâle.

«La situation sur le front des 'slots' (créneaux d'atterrissage et de décollage) rend un tel scénario irréalisable à Zurich», a poursuivi le responsable.

Centré sur Bâle et Genève

La cité de Zwingli demeurera dans l'immédiat une simple destination pour Easyjet, qui se concentrera sur son développement à Bâle et Genève. De nouvelles liaisons seront inaugurées cet été, vers Alghero en Sicile depuis la cité rhénane et vers la Croatie depuis la cité de Calvin, qui porteront à 155 le nombre de dessertes depuis la Suisse.

A l'échelle du groupe, la compagnie britannique a confirmé une perte semestrielle de 218 millions de livres (281 millions de francs), multipliée par près de quatre en comparaison annuelle et dont l'ampleur avait déjà été annoncée début avril.

Le chiffre d'affaires en revanche a enflé de 7% à 2,3 milliards de livres, malgré une concurrence acharnée sur le Vieux continent.

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