Assurances En croissance, Vaudoise a bien résisté aux intempéries de l'été

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30.3.2022 - 11:26

Vaudoise Assurance a traversé sans heurts un exercice 2021 non dénué d'obstacles, marqué par la pandémie de coronavirus ainsi que par d'importants épisodes de grêle et d'inondations. L'assureur a augmenté ses recettes et nettement amélioré ses résultats, grâce également à des marchés financiers porteurs.

Le siège du groupe Vaudoise Assurances à Lausanne (archives).
Le siège du groupe Vaudoise Assurances à Lausanne (archives).
ATS

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Le bénéfice net a atteint 134,2 millions de francs, ce qui représente une hausse de 9,3%. Dans un communiqué publié mercredi, le groupe revendique une «sinistralité maîtrisée», malgré le coût des intempéries de l'été. Pour ces cas, Vaudoise a versé 50 millions de dédommagements pour plus de 10'000 sinistres.

Le conseil d'administration propose le versement d'un dividende relevé de deux francs (+12,5%) à 18 francs par nominative B. Le groupe va par ailleurs redistribuer un montant de 36 millions tiré des bénéfices à ses assurés non-vie.

Le groupe d'assurances a généré une croissance de 4,7% de son chiffre d'affaires, à 1,24 milliard de francs. Le primes brutes encaissées dans les affaires non-vie ont atteint 982,9 millions (+4,0), contre 215,8 millions pour l'assurance vie (+3,4%), précise Vaudoise.

La progression de primes non-vie a concerné l'ensemble des segments, soit les affaires Patrimoine (+2,7%) – qui regroupent les assurances pour véhicules (+3,1%), dommages (+4,1%) et responsabilité civile (-1,3%) – l'activité Personnes non-vie (+5,9%).

Evolution solide outre-Sarine

La croissance est demeurée très vigoureuse en Suisse alémanique, où Vaudoise souhaite progresser plus rapidement que le marché. Dans les affaires non-vie, le développement outre-Sarine a atteint 5%.

Le ratio combiné pour les affaires non-vie – le rapport entre les primes encaissées et les prestations reversées – s'est étoffé à 96,4%, contre 92,6% l'exercice précédent.

Vaudoise a pu également compter sur des marchés porteurs, qui ont permis de dégager un rendement de 2,6% pour les placements financiers, à comparer aux 2,4% de 2020. Après analyse de ses investissements suite à l'éclatement de la guerre en Ukraine, le groupe a pu déterminer que son exposition à la Russie est «très faible», selon le communiqué.

Aucune prévision chiffrée n'est fournie pour l'exercice en cours. La direction affirme qu'elle devrait continuer à croître tous azimuts en 2022. En janvier et février, l'augmentation des encaissements a atteint 4,4% pour le segment non-vie.