Agroalimentaire – FRFribourg devient membre de la Swiss Food & Nutrition Valley
lp, ats
17.11.2020 - 18:00
Fribourg parie sur l'agroalimentaire
Fribourg rejoint à son tour la jeune association Swiss Food & Nutrition Valley. L'adhésion doit permettre d'accroître la visibilité internationale et la mise en réseau d'un secteur agroalimentaire qui représente un cinquième de l'économie cantonale.
«Le canton de Fribourg peut apporter une contribution significative au développement du réseau et aider à façonner son futur développement», a relevé mardi le conseiller d'Etat Olivier Curty, en charge de l'économie et de l'emploi, cité dans un communiqué publié en marge de l'assemblée générale de la SFNV.
«La bioéconomie et sa filière agroalimentaire représente un pilier important de l’économie fribourgeoise», a ajouté Olivier Curty. «Et une adhésion va dans le sens d’une stratégie de développement du secteur au-delà des frontières cantonales ou même nationales», a précisé le magistrat démocrate-chrétien.
Pont indispensable
Pour sa part, la SFNV a salué l'arrivée d'un canton de Fribourg qui dit vouloir être en pointe au niveau national. Il s'agit d'un «acteur central du domaine alimentaire en Suisse, et un pont indispensable entre la Suisse romande et la Suisse alémanique», s'est réjoui son président du comité exécutif Christian Nils Schwab.
L’Etat de Fribourg investit pour l'heure dans le Campus AgriCo, à Saint-Aubin, un site dédié à la création de valeur dans les domaines de l’agriculture, de la nutrition et de la biomasse. Il y a aussi l’institut agricole de Grangeneuve et le développement prévu d’Agroscope, dont les effectifs passeront de 130 à 450 employés.
Emplois à la pelle
Le secteur privé répond lui aussi présent. Nespresso (Nestlé) va investir 160 millions de francs pour créer 300 emplois dans le cadre de l'agrandissement de son usine de Romont. Sans compter Migros qui, avec Micarna, vient d'annoncer l'installation d'un atelier de transformation de volaille à St-Aubin, avec 500 emplois à la clé.
Outre le canton de Fribourg, Agroscope et le Cluster Food & Nutrition rejoignent également l’association. Portée sur les fonts baptismaux en mars, cette dernière compte comme membres fondateurs le canton de Vaud, Nestlé, l'Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) et l'Ecole hôtelière de Lausanne.
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
17.10.2024
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des «conséquences dramatiques» pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher. Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne. Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
15.10.2024
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
28.08.2024
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause