Développement durable GB: bond de 15% de l'économie verte en 3 ans

ATS

16.1.2020 - 21:47

Le secteur des énergies vertes a crû de 15% en trois ans au Royaume-Uni, tiré notamment par un boom de l'éolien offshore, pour atteindre près de 47 milliards de livres (59,2 milliards de francs) en 2018, selon des chiffres du Bureau national des statistiques (ONS).

Cette croissance se traduit en emplois, avec 224'800 personnes à équivalent temps plein en 2018, contre 200'800 en 2015, d'après ces statistiques publiées jeudi.

Le segment des produits dits «à faible consommation d'énergie», qui intègre par exemple la conception, la fabrication et l'installation de portes ou fenêtres plus isolants, représente la moitié de l'effectif et pèse plus du tiers du chiffre d'affaires, suivi par les véhicules à faible émission de gaz à effets de serre et la bioénergie.

Les investissements financiers ont quant à eux décollé de 48% entre 2015 et 2018 pour atteindre 8,1 milliards de livres, portés notamment par les rachats sur le marché de l'éolien offshore.

Avec 4,2 milliards de livres, contre seulement 700 millions en 2015, ce segment en plein développement au Royaume-Uni représente désormais la moitié des investissements en 2018, au détriment notamment du solaire qui s'est complètement effondré: il n'y subsiste que 300 millions des 1,6 milliard de livres dépensés trois ans auparavant.

Le boom de l'industrie éolienne s'est encore accéléré en 2019 au regard de l'engagement du Royaume-Uni d'atteindre la neutralité carbone en 2050.

A l'export, ce sont les véhicules à faibles émissions de CO2 qui constituent la tranche la plus importante avec 3,1 milliards de livres, un niveau qui à lui seul s'approche du total des exportations des énergies renouvelables et à faible empreinte carbone en 2015.

Le secteur dans son entier ne représente toutefois «qu'environ 1% du total de l'activité non-financière du Royaume-Uni en 2018, tant en termes de chiffre d'affaires que d'emplois», précise le rapport.

Un chiffre «identique à 2015 et 2017» mais «légèrement plus élevé» pour l'Écosse, le Pays de Galles et l'Irlande du Nord que pour l'Angleterre, est-il également précisé.

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