CoronavirusGenève rouvre les salons de coiffure et d'esthétique samedi
za, ats
18.11.2020 - 17:16
Premier assouplissement à Genève
A Genève, les salons de coiffure et les instituts d'esthétique vont pouvoir rouvrir samedi. Le Conseil d'Etat a décidé d'un premier assouplissement après plus de deux semaines de reconfinement partiel du canton en raison de la pandémie de Covid-19.
«Nous allons vers un mieux. Mais pour ne pas ruiner les effets de ce qui a été accompli ces dernières semaines, nous procédons par étapes», a déclaré devant les médias le conseiller d'Etat Mauro Poggia, en charge du Département de la sécurité, de l'emploi et de la santé. Les services à la personne – coiffure, esthétique, thérapies – pourront rouvrir, dans le strict respect des mesures sanitaires.
Les coaches sportifs pourront aussi exercer avec des groupes de quatre personnes au maximum, mais les fitness restent fermés en dehors de ces activités organisées sur rendez-vous. Les entraînements sportifs sont, eux aussi, à nouveau autorisés dans les centres sportifs, sous certaines conditions. En revanche, la prostitution et les massages érotiques demeurent interdits.
«Avancer prudemment»
Le Conseil d'Etat estime qu'un relâchement trop rapide des mesures représenterait un risque trop sérieux. Le système sanitaire genevois est toujours sous tension. Mardi, 606 malades du coronavirus étaient hospitalisés, dont 80 aux soins intensifs et intermédiaires. «On avance de manière très prudente en regardant les chiffres», a souligné la présidente de l'exécutif Anne Emery-Torracinta.
Reste que le gouvernement dit comprendre le sentiment d'injustice de certains commerçants. «Il n'est pas acceptable que des Genevois font dans le canton de Vaud ce qui est interdit ici», a relevé M. Poggia. L'objectif du Conseil d'Etat est de permettre aux commerçants et aux restaurateurs d'ouvrir avant Noël.
Soutiens à l'économie
Le canton a aussi adopté des mesures en faveur d'autres secteurs économiques et des ménages. Afin de soulager les Genevois qui subissent les effets de la crise de plein fouet, le règlement d'exécution de la loi d'application de la loi fédérale sur l'assurance-maladie a été assoupli pour 2021, afin que le droit au subsides soit pris sur la base d'une diminution d'un mois du revenu, au lieu de six.
L'exécutif a déposé plusieurs projets de loi au Grand Conseil. Ces textes visent à prolonger les mesures de soutien à la viticulture et au secteur de l'hôtellerie, de la restauration et des cafés, à prendre en charge une partie du salaire des apprentis et à poursuivre l'aide financière en faveur du monde de la nuit en novembre et décembre.
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
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L'Asloca contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des «conséquences dramatiques» pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher. Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne. Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
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Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
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