Industrie minière Glencore peine à redorer le cuivre

ATS

25.10.2019 - 10:02

Essentiel pour le raccordement des sources d'énergie traditionnelles ou alternatives, le cuivre constitue l'un des atouts importants du portefeuille de métaux de Glencore. (Archive)
Essentiel pour le raccordement des sources d'énergie traditionnelles ou alternatives, le cuivre constitue l'un des atouts importants du portefeuille de métaux de Glencore. (Archive)
Source: KEYSTONE/GAETAN BALLY

Glencore continue à éprouver des difficultés dans l'extractions cuprifère au terme des trois premiers partiels de 2019. Les volumes de charbon et d'hydrocarbures en revanche ont poursuivi leur expansion.

Cet important segment d'activité du mastodonte intégré des matières premières demeure miné par une «optimisation» à la baisse de ses activités à Mutanda, en République démocratique du Congo (RDC), des travaux de maintenance sur la fonderie de Mopani, en Zambie, ou encore la vente ou l'épuisement de gisements en Amérique du Sud.

L'accélération de l'extraction à Katanga, en RDC, a toutefois permis de ramener l'érosion de la production de métal rouge à 4%, contre encore 5% sur le premier semestre, portant le total à 1,016 million de tonnes, détaille vendredi le rapport trimestriel d'activité industrielle.

Les volumes de charbon en revanche ont enflé de 8% à 104,0 millions de tonnes, sous l'impact notamment de l'intégration en 2018 d'activités reprises à Rio Tinto, ainsi que des progrès dans le développement de la mine de Prodeco, en Colombie. Le site de Cerrejón, dans la même région, a par contre souffert de contraintes liées à la poussière.

Les participations dans des projets pétroliers ont profité de l'accroissement du pompage au Tchad et des premiers barils extraits du champ de Bolongo, au Cameroun. Le déclin des réserves en Guinée équatoriale a cependant bridé la progression à 8%, pour un total de 3,6 millions de barils.

Pour l'ensemble de l'exercice, la multinationale de Baar compte extraire un total de près de 1,4 million de tonnes de cuivre, à 40'000 tonnes près et contre 1,45 millions de tonnes un an plus tôt. Le volumes de charbon doivent atteindre 145 millions de tonnes, contre encore moins de 130 millions de tonnes.

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