Technologies Google fera son mea culpa

ATS

26.9.2018 - 05:47

Google fera son mea culpa mercredi lors d'une audition devant une commission du Sénat américain (archives).
Google fera son mea culpa mercredi lors d'une audition devant une commission du Sénat américain (archives).
Source: KEYSTONE/AP/MATT ROURKE

Google, filiale d'Alphabet, va reconnaître mercredi lors d'une audition devant une commission du Sénat américain qu'il a commis des "erreurs" concernant la protection des données personnelles de ses utilisateurs. D'autres géants de la technologie sont aussi convoqués.

"Nous reconnaissons avoir commis des erreurs par le passé, desquelles nous avons appris et avons amélioré notre solide programme de protection des données", dira lors de son audition le responsable de la confidentialité chez Google, Keith Enright, selon un document que Reuters a pu consulter. Aucune erreur n'est précisément mentionnée dans le document de la société.

Google a notamment convenu en 2012 de payer une amende à l'époque record de 22,5 millions de dollars après des poursuites en justice de la Commission fédérale américaine du Commerce (FTC), pour n'avoir pas signalé aux utilisateurs du navigateur Safari d'Apple un recours aux "cookies" de suivi et aux publicités ciblées.

Le Congrès américain s'interroge sur la manière dont les géants du numérique vendent des espaces publicitaires et utilisent les données des boîtes de messagerie et autres services sur internet.

A la recherche de règles

Le département du Commerce cherche à définir des règles nationales en matière de protection des données, alors que l'Union européenne a durci l'encadrement légal des réseaux sociaux et des fournisseurs de messagerie.

Bruxelles a instauré une nouvelle réglementation en matière de protection des données et les sociétés qui ne les respecteraient pas sont passibles d'amendes allant jusqu'à 4% de leur chiffre d'affaires mondial.

"Pour la publicité, comme avec tous nos produits, les utilisateurs nous font confiance pour garder leurs données confidentielles et sous leur contrôle. Nous ne vendons pas d'informations personnelles. Point", dira Keith Enright.

Plus d'administration

L'un des vice-présidents d'Amazon, Andrew DeVore, estime que les nouvelles règles de l'UE "nous ont contraints à consacrer d'importantes ressources à des tâches administratives et la tenue de registres, au lieu d'inventer de nouvelles fonctionnalités pour nos clients".

De son côté, le responsable de la protection des données chez Twitter, Damien Kieran, appelle au développement "d'un cadre de protection de la vie privée robuste, qui protège les droits individuels (...) tout en préservant la liberté d'innover".

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