Médias Heidi.news continue à se développer

ATS

17.9.2019 - 09:55

Tibère Adler (à gauche) et Serge Michel, co-fondateurs de Heidi.news. La rédaction de ce nouveau média en ligne est basée à Chêne-Bourg, près de Genève.
Tibère Adler (à gauche) et Serge Michel, co-fondateurs de Heidi.news. La rédaction de ce nouveau média en ligne est basée à Chêne-Bourg, près de Genève.
Source: KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI

Quatre mois après son lancement, Heidi.news annonce avoir dépassé son objectif en nombre d'abonnés, avec plus de 2500 «membres fondateurs», alors qu'il en espérait 2000. En plus de la science, le nouveau média va désormais se concentrer sur le thème de la santé.

«Notre but est d'atteindre 15'000 abonnés en 2022», a dit mardi à Keystone-ATS le directeur éditorial Serge Michel. Dans un communiqué, Heidi.news indique entamer la deuxième étape de son développement. L'équipe, formée d'une quinzaine de personnes, lance un nouveau «flux» quotidien consacré à la santé, qui s'ajoute à celui, alimenté dès les débuts, sur la science.

Le média en ligne basé à Genève va réaliser également de nouveaux grands reportages («explorations»). Par ailleurs, une nouvelle newsletter intitulée «Le Point sciences» sera lancée dès le 7 octobre. Elle sera à chaque fois signée d'un correspondant basé dans une Haute école différente: Universités de Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel, Zurich, EPFL et EPFZ.

Grand succès de la newsletter

La première newsletter de Heidi.news («Le Point du jour») rencontre un grand succès, relève le communiqué. Elle compte plus de 7000 inscrits et présente un taux d'ouverture supérieur à 50%.

Heidi.news annonce également vouloir se développer dans le domaine de la vidéo. Le média en ligne lancera avant la fin de l'année le projet «PopScience». Cette chaîne vidéo relayée sur les réseaux sociaux aura pour but de partager les sujets scientifiques avec les jeunes, en s'appuyant sur les codes de la pop, du rap et des clips. Ce projet a obtenu le soutien de plusieurs fondations, dont le nom n'est pas précisé.

Ces donateurs ne souhaitent pas donner l'argent à un acteur commercial. Heidi.news, qui est une SA, est ainsi en train de «susciter» une fondation à but non lucratif, a précisé Serge Michel. Cette structure sera appelée à financer des projets de Heidi.news mais aussi d'autres médias.

«Nous croyons beaucoup à cette dimension de 'bien public' des médias», souligne Serge Michel, qui a notamment travaillé pour Le Temps, L'Hebdo et Le Monde.

Trois millions d'ici 2020

Heidi.news est édité par la société Heidi Media SA fondée par dix co-fondateurs, dont les principaux sont Tibère Adler, Serge Michel et Jérôme Bontron. Ces premiers actionnaires détiennent près de 90% du capital. Le solde est en mains de dix investisseurs ayant souscrit en 2018 à une première augmentation de capital.

Le média s'était donné comme objectif de réunir 3 millions de francs jusqu'en 2020. «Nous avons levé un million en 2018, nous avons entamé la levée d'un deuxième million pour cette année, et un troisième doit suivre en 2020», explique Serge Michel.

Si certains des dix premiers investisseurs ne souhaiteront pas remettre la main au porte-monnaie, Heidi.news en cherchera d'autres. «Ce que nous avons déjà commencé», a-t-il relevé.

Changements de personnel

Après quelques mois, Heidi.news a déjà enregistré des changements de personnel. Il s'est doté d'un nouveau rédacteur en chef en la personne de Paul Ackermann, qui dirigeait jusqu'ici la rédaction du Huffington Post à Paris.

Rédacteur en chef lors du lancement, Serge Michel a pris la fonction de directeur éditorial. Le rédacteur en chef adjoint, Jean Abbiateci, a quitté le navire pour poursuivre un projet personnel.

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