TransportIAG: bénéfice annuel multiplié par six en 2023
afp
29.2.2024 - 12:16
Le groupe aérien britannique IAG, maison mère des compagnies British Airways et Iberia, a multiplié par six son bénéfice annuel en 2023, à 2,7 milliards d'euros (2,5 milliards en francs), porté par une forte demande de voyages, notamment de loisirs.
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29.02.2024, 12:16
ATS
En 2023, IAG a en outre «plus que doublé sa marge et ses bénéfices opérationnels par rapport à 2022» et le groupe a «retrouvé une capacité proche des niveaux d'avant (la pandémie de) Covid-19 dans la plupart de ses principaux marchés», a indiqué le directeur général Luis Gallego dans un communiqué.
Le chiffre d'affaires du groupe, également propriétaire de la compagnie à bas coûts espagnole Vueling et de l'irlandaise Aer Lingus, a progressé de près de 28% à 29,5 milliards d'euros. Le bénéfice opérationnel est ressorti à 3,5 milliards d'euros, contre 1,3 milliard un an plus tôt.
IAG a retrouvé une capacité de transport de passagers de 95,7% des niveaux de 2019 (avant la pandémie) l'an dernier, en hausse de près de 23%, et a embauché 13'000 personnes.
IAG avait aussi annoncé en février 2023 l'acquisition d'Air Europa pour 500 millions d'euros auprès du groupe espagnol de tourisme Globalia, concrétisant un projet qu'il caressait depuis plusieurs années pour renforcer ses liaisons vers l'Amérique latine et faire de Madrid l'un des principaux hubs européens.
Le groupe assure que «la demande reste robuste, avec une vigueur particulière des voyages de loisirs». Ses sièges sont «réservés à 92%» pour le premier trimestre.
IAG avait renoué avec les bénéfices en 2022, porté par une forte reprise des voyages en avion après les restrictions pendant la pandémie, qui avaient durement touché le secteur aérien, en paralysant le trafic mondial pendant des mois.
IAG a par ailleurs annoncé mercredi dans un communiqué «son plus grand accord d'achat de carburant d'aviation durable (SAF) à ce jour», avec l'entreprise californienne Twelve, qui fournira un carburant de synthèse «e-SAF» fabriqué «à partir de CO2, d'eau et d'énergie renouvelable».
Il s'agit d'un contrat de 14 ans portant sur 785.000 tonnes d'un carburant qui «réduira les émissions de gaz à effet de serre (...) jusqu'à 90%» pour l'ensemble du cycle de la production à l'utilisation par rapport au carburant conventionnel, a fait valoir IAG, qui s'est engagé à voler avec 10% de SAF d'ici 2030.