Banques Julius Bär lâche du lest au 1er semestre

ATS

22.7.2019 - 08:08

Le gestionnaire de fortune zurichois a comme prévu connu un premier semestre parsemé de zones d'ombre. (archive)
Le gestionnaire de fortune zurichois a comme prévu connu un premier semestre parsemé de zones d'ombre. (archive)
Source: KEYSTONE/ENNIO LEANZA

Julius Bär a connu comme prévu un premier semestre difficile, marqué par un repli des résultats sur tous les fronts en comparaison annuelle.

Le groupe bancaire zurichois, qui a récemment désigné le successeur à sa direction en la personne de Philipp Rickenbacher, maintient la barre et espère toujours réduire drastiquement ses coûts sur l'ensemble de l'exercice.

Les recettes engrangées au cours des six premiers mois de l'année sont repassées sous la barre des 1,7 milliard de francs, en recul de plus de 5% sur un an. Dans la gestion de fortune, les avoirs sous gestion (AuM) sont retombés à 412 milliards, contre 427 milliards encore à fin avril, alors que les afflux nets depuis janvier totalisent 6,2 (9,9) milliards de francs.

La rentabilité s'est également dégradée, la marge brute passant à 83,2 points de base (pb), contre 91,5 un an plus tôt, indique le gestionnaire de fortune lundi dans son rapport à mi-parcours.

Le ratio coûts/revenus ajusté est ressorti à 71,0% (67,3%), en raison notamment de la hausse de 3% des charges d'exploitation, à 1,28 milliard de francs. Il s'est cependant nettement amélioré par rapport aux 74,3% rapportés pour la seconde partie de l'exercice précédent, précise le groupe.

Le bénéfice net selon la norme comptable IFRS a fondu de près d'un quart (-22,7%) à 343 millions de francs. Ajusté des charges d'intégration et de restructuration, amortissements sur valeurs immatérielles, le repli se monte à 18,5% à 391 millions.

Même en recul, les chiffres publiés par Julius Bär sont dans l'ensemble supérieurs aux projections des analystes sollicité par AWP.

Pour la suite de l'exercice, le groupe entend poursuivre ses efforts en matière d'économies et confirme son objectif consistant à ramener son ratio coûts/revenus sous la barre des 68% à l'horizon 2020.

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