Transports et logistique Kühne+Nagel se maintient au troisième trimestre

Kühne+Nagel a continué sur sa lancée positive au 3e trimestre, malgré des marchés exigeants. Etoffant ses revenus, le groupe schwytzois de transport et de logistique a vu son bénéfice net progresser sur un an de 19% à 688 millions de francs.

Le résultat d'exploitation avant intérêts et impôts (Ebit) a crû de 17% à 924 millions de francs et l'Ebitda de 14% à 1,11 milliard, a indiqué mardi l'entreprise établie à Schindellegi. Quant aux recettes brutes, elles se sont inscrites à 2,71 milliards, en progression de 7%. Le chiffre d'affaires a crû de 16% à 9,97 milliards.

Sur l'ensemble des neuf premiers mois de l'exercice, le bénéfice net a bondi de 73% à 2,32 milliards, pendant que l'Ebit s'est amélioré de 71% à 3,12 milliards. Le chiffre d'affaires a atteint 30,60 milliards, 40% de plus qu'un an auparavant.

La performance du groupe de Suisse centrale s'est inscrite à l'intérieur de la fourchette des prévisions des analystes sondés par AWP, légèrement en deçà du consensus. Les experts avaient anticipé pour le troisième trimestre en moyenne des recettes brutes de 2,79 milliards, un Ebit de 951 millions et un Ebitda de 1,14 milliard.

Sous le signe de la volatilité

Entre juillet et septembre, le fret maritime a vu son chiffre d'affaires progresser de 27% à 4,97 milliards de francs, alors que l'Ebit ne s'est amélioré que de 3% à 502 millions. La marge par container a pu être maintenue à un niveau inchangé, mais le marché n'a cessé de gagner en complexité depuis le début de l'année, relève Kühne+Nagel.

Les recettes du fret aérien a progressé de 7% à 2,79 milliards, pour un Ebit en hausse de 35% à 323 millions. La marge a nettement augmenté, note l'entreprise. Si l'exploitation commerciale des routes aériennes a été volatile en raison de la situation géopolitique et des incertitudes, la demande est restée élevée.

A son habitude, l'entreprise se montre peu loquace à l'heure de brosser des perspectives. «La hausse de l'inflation, les développements géopolitiques, ainsi que l'augmentation des prix de l'énergie, entraînent une volatilité supplémentaire dans les chaînes d'approvisionnement», note le directeur général (CEO) Stefan Paul, cité dans le communiqué.

«En même temps, la détente dans le fret maritime et aérien signifie un certain soulagement pour nos client», poursuit-il.