Patrimoine mondial L'architecte Frank Lloyd Wright à l'Unesco

ATS

7.7.2019 - 21:50

Avec ses célèbres courbes blanches, le musée Guggenheim de New York a été inauguré en 1959.
Avec ses célèbres courbes blanches, le musée Guggenheim de New York a été inauguré en 1959.
Source: Keystone/EPA/JUSTIN LANE

Le musée Guggenheim à New York et sept autres édifices de l'architecte américain Frank Lloyd Wright ont été inscrits dimanche au patrimoine mondial de l'humanité. L'Unesco a salué leur «fort impact sur le développement de l'architecture moderne en Europe».

Tous conçus et construits lors de la première moité du 20e siècle aux Etats-Unis, ces bâtiments «témoignent de 'l'architecture organique', élaborée par M. Wright, qui se caractérise notamment par un plan ouvert, un estompement des limites entre l'extérieur et l'intérieur et l'emploi inédit de matériaux tels que l'acier et le béton», souligne l'Unesco dans un communiqué.

Avec ses célèbres courbes blanches, le musée Guggenheim de New York a été inauguré en 1959. De l'Illinois à la Californie en passant pas l'Arizona et le Wisconsin, la liste est complétée par sept autres bâtiments conçus pour être des logements privés – comme la Maison sur la cascade (Mill Run, Pennsylvanie) -, des «lieux de culte, de travail ou de loisirs».

Collines du Prosecco

L'Unesco a par ailleurs aussi inscrit le même jour les collines viticoles du Prosecco, façonnées par l'homme pendant des siècles dans la région de Venise, sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité. Ce sont précisément les collines accidentées du Prosecco de Conegliano et Valdobbiadene, produisant une partie du célèbre vin blanc pétillant italien, qui ont reçu cette reconnaissance de paysage culturel.

«Ce paysage se caractérise par des collines aux pentes abruptes, des petites parcelles de vignes installées sur des terrasses herbeuses et étroites, les ciglioni, des forêts, des petits villages et des terres agricoles», décrit l'Unesco sur son site internet.

«L'utilisation des ciglioni a créé depuis le XVIIe siècle un paysage mosaïque particulier constitué de rangs de vignes parallèles et verticaux par rapport aux pentes. Au XIXe siècle, la technique de treillage des vignes, appelée bellussera, a contribué aux caractéristiques esthétiques de ce paysage», souligne l'Unesco.

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