Crise L'économie vaudoise tient le choc

gsi, ats

4.2.2021 - 10:24

L'économie vaudoise semble mieux résister que prévu à la crise liée au coronavirus. Le recul de son PIB en 2020 est estimé à 3,4%, alors qu'une contraction d'environ 5% était attendue jusqu'ici, montre les dernières estimations du CREA.

Même si la situation reste tendue, la croissance du PIB vaudois devrait repartir à la hausse cette année (photo d'illustration).
Même si la situation reste tendue, la croissance du PIB vaudois devrait repartir à la hausse cette année (photo d'illustration).
ATS

L'Institut d'économie appliquée de l'Université de Lausanne (CREA) table sur une reprise dès 2021 avec une croissance de 2,2%, puis de 3,5% en 2022, selon les données publiées jeudi en collaboration avec l'Etat de Vaud, la Banque cantonale vaudoise et la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI).

Dans leur communiqué, ces différents partenaires reconnaissent que la situation reste «tendue» et que le moral des entreprises est «très négatif» dans l'industrie et dans l'hôtellerie-restauration. «La situation est cependant tempérée par les mesures mises en place par la Confédération et le Canton», remarquent-ils, citant les mesures de chômage partiel ou les aides pour les cas de rigueur.

Pour 2021, les économistes vaudois attendent un retour de la croissance dans plusieurs branches: hôtellerie et restauration, industrie des machines et horlogerie, activités immobilières et services aux entreprises, services publics et parapublics. Les perspectives sont aussi jugées «bonnes» pour la chimie-pharma, l'un des rares secteurs à ne pas avoir été dans le rouge l'an dernier.

Dans les autres branches, une stagnation est attendue dans la construction et le commerce. Un repli de l'activité est en revanche possible dans les services financiers et les transports.

Incertitudes

Ces différentes évolutions correspondent globalement à celles attendues pour l'ensemble de la Suisse. Elles doivent toutefois être considérées «avec prudence», notamment en raison de la diffusion de nouveaux variants du virus, soulignent les économistes vaudois.

Parmi les autres incertitudes, ils citent la possibilité d'une appréciation du franc ainsi que l'évolution des relations Suisse – Union européenne et Etats-Unis – Chine.

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