Bâle
L'industrie graphique a dégagé en 2016 un chiffre d'affaires brut de 2,3 milliards de francs avec quelque 25'100 emplois. En tenant compte des effets multiplicateurs sur les autres secteurs, le nombre de postes se monte à 40'000 et les revenus à 4,2 milliards.
Chaque franc réalisé par cette branche constitue une plus-value de 80 centimes dans les autres secteurs, souligne l'institut BAK Economics dans une étude publiée mardi. Cette dernière porte sur l'importance économique de l'industrie graphique en Suisse.
Pour mémoire, cette branche inclut le domaine de l'imprimerie, la conception graphique ainsi que la communication visuelle. Elle est quatre fois plus importante que le secteur textile et une fois et demie plus grande que la construction métallique.
Elle dépasse légèrement la construction navale, ferroviaire, aérienne et spatiale, et équivaut aux deux tiers du domaine de l'édition et des médias. Pourtant, son poids économique est sous-estimé, relève l'institut de recherche bâlois.
Le potentiel du secteur demeure fort. Si la révolution 4.0 bouleverse l'industrie graphique, elle constitue aussi une chance. Des innovations dans la production (économie de partage), dans la gamme des produits (électronique imprimée, imprimés connectés) et dans le modèle d'affaires (Big Data et gestion durable) se présentent.
BAK Economics se veut optimiste. Les sociétés graphiques suisses, en raison de leur capacité d’innovation et de conditions-cadres appropriées entre autres, sont bien placées pour amorcer leur révolution technologique. La branche a, de plus, déjà adapté son offre de formation avec des CFC de technologue des médias et de technologue en façonnage.
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