Horlogerie La branche devra recruter ou former près de 4000 pros

hs, ats

21.11.2022 - 10:47

L'horlogerie devra former ou recruter 3835 collaborateurs d'ici 2026. Selon une enquête de la convention patronale de l'industrie horlogère suisse, ce secteur connaîtra une augmentation marquée de ses besoins en effectif.

L'augmentation des besoins en effectif au bénéfice d'une formation initiale dans la branche prévue pour 2026 est largement supérieure à celle analysée dans la précédente enquête de 2016. (image d'illustration)
L'augmentation des besoins en effectif au bénéfice d'une formation initiale dans la branche prévue pour 2026 est largement supérieure à celle analysée dans la précédente enquête de 2016. (image d'illustration)
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Keystone-SDA, hs, ats

Cette augmentation s'explique par la bonne situation économique de la branche et les importants besoins de production, a expliqué lundi la convention patronale qui assume la responsabilité de la formation professionnelle. Son enquête auprès des entreprises permet de connaître les besoins en personnel qualifié d'ici aux cinq prochaines années.

L'augmentation des besoins en effectif au bénéfice d'une formation initiale dans la branche prévue pour 2026 est largement supérieure à celle analysée dans la précédente enquête de 2016. Cela représente 1466 nouveaux postes auxquels s'ajoute le remplacement de 2369 départs en retraite.

Le défi est donc d'attirer suffisamment de jeunes pour répondre aux besoins. La promotion des métiers techniques et de la formation duale dans son ensemble est une priorité pour les entreprises. Des projets ont vu le jour ces dernières années pour démontrer à la fois la diversité et l'attractivité des métiers de la branche.

Avec les résultats de cette enquête, la convention patronale estime être en mesure de mettre en place les mesures nécessaires en matière de formation professionnelle pour assurer l'adéquation entre offre et demande.

Nouveaux métiers

Lors de précédentes enquêtes, on prédisait la disparition prochaine de certains métiers au profit de l'automatisation des opérations, rappelle la convention patronale. Mais le constat est différent: de nouvelles compétences sont venues enrichir la formation initiale et permettent l'utilisation de ces nouvelles technologies.