Retraite La crise a dopé la confiance dans la prévoyance privée

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30.9.2021 - 13:46

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Les incertitudes causées par la crise sanitaire ont contribué à renforcer le besoin de sécurité chez les Suisses en matière de retraite, à en croire Raiffeisen.

Pour la prévoyance professionnelle, l'indicateur de confiance a augmenté de 3,2 points de pourcentage à 17,8%. Les caisses de pension sont restées solides face aux tumultes du coronavirus (archives).
Pour la prévoyance professionnelle, l'indicateur de confiance a augmenté de 3,2 points de pourcentage à 17,8%. Les caisses de pension sont restées solides face aux tumultes du coronavirus (archives).
ATS

Cette progression s'est faite au détriment de l'AVS, dont le taux de confiance auprès des personnes interrogées a atteint un plancher à 16%, indique jeudi Raiffeisen. Les défis démographiques et politiques auxquels est confronté le «premier pilier» du système de prévoyance helvétique expliquent cette évolution négative, la question du financement des rentes à long terme restant en suspens.

Pour la prévoyance professionnelle, l'indicateur de confiance a augmenté de 3,2 points de pourcentage à 17,8%. Les caisses de pension sont restées solides face aux tumultes du coronavirus, ont souligné les sondés.

Le troisième pilier, lui, récolte la confiance d'un participant à l'enquête sur deux. Le compte-épargne 3a demeure la solution privilégiée par la majorité, mais les fonds de placement gagnent du terrain.

L'établissement saint-gallois estime qu'il existe un «röstigraben» en la matière. «La personne la plus susceptible d'investir dans un fonds est jeune, de sexe masculin et résident en Suisse alémanique», a précisé en conférence de presse Damien Combelles, spécialiste planification financière et prévoyance chez Raiffeisen.

La quatrième édition du baromètre de la prévoyance publié par la banque met aussi en évidence une méconnaissance des mécanismes de prévoyance – en particulier du côté romand – qui affaiblirait la confiance dans le système, selon les auteurs de l'enquête.

Le sondage, réalisé par la Haute école de sciences appliquées de Zurich (ZHAW), a été mené auprès de 1041 personnes âgées entre 18 et 65 ans.