BanquesLa fintech britannique Revolut valorisée 33 milliards de dollars
afp
15.7.2021 - 11:50
Keystone-SDA, afp
15.07.2021, 11:50
15.07.2021, 12:06
ATS
La fintech britannique Revolut a annoncé jeudi être désormais valorisée 33 milliards de dollars (29,8 milliards de francs), après avoir réalisé une levée de fonds de 800 millions de dollars.
La valorisation de la néobanque, aussi active en Suisse, atteint désormis le niveau de certains établissements historiques de la City.
La banque en ligne explique dans un communiqué que cette opération permet l'entrée à son capital du géant japonais Softbank et du fonds d'investissement américain Tiger. Revolut était valorisée 5,5 milliards de dollars lors d'une levée de fonds en février 2020, mais depuis son patron et fondateur Nik Storonsky avait répété vouloir viser plus haut.
En pesant désormais 33 milliards de dollars de valorisation, le groupe est d'une taille comparable à des poids lourds installés depuis longtemps dans le paysage bancaire au Royaume-Uni, comme NatWest (ex-RBS, 23,5 milliards de livres) ou Lloyds Banking Group (33 milliards).
Les fonds récoltés doivent permettre à Revolut de continuer à financer ses projets de croissance, que ce soit dans les transferts d'argent, l'épargne, l'assurance ou la gestion de fortune. Ils vont l'aider en outre à s'étendre aux Etats-Unis et à faire son entrée en Inde et sur d'autres marchés internationaux.
«Ce financement fait de Revolut la fintech britannique la mieux valorisée et démontre la confiance des investisseurs dans notre capacité à proposer une meilleure offre aux clients à travers l'ensemble des services financiers», se félicite Nik Storonsky, cité dans le communiqué.
Lancé en 2015 au Royaume-Uni, Revolut revendique plus de 16 millions de clients dans le monde et plus de 150 millions de transactions chaque mois. Le ministre des Finances Rishi Sunak, cité dans le communiqué du groupe, a salué une «grande nouvelle», qui va permettre de «créer plus d'emplois ici au Royaume-Uni», alors que le gouvernement cherche à gagner en attractivité dans le monde post-Brexit.