Coronavirus La pandémie vue du ciel européen

ATS

5.6.2020 - 22:35

n combinant intelligence artificielle et données issues de satellites d'observation de la Terre (notamment du programme européen Copernicus), RACE permet de surveiller aussi bien la récolte des asperges dans la région allemande du Brandebourg que le trafic aérien à l'aéroport de Barcelone.
n combinant intelligence artificielle et données issues de satellites d'observation de la Terre (notamment du programme européen Copernicus), RACE permet de surveiller aussi bien la récolte des asperges dans la région allemande du Brandebourg que le trafic aérien à l'aéroport de Barcelone.
Source: KEYSTONE/DPA/JULIAN STRATENSCHULTE

L'Agence spatiale européenne (ESA) et la commission européenne ont dévoilé vendredi une plateforme en ligne qui permet de mesurer l'impact de la crise sanitaire liée au coronavirus sur l'environnement. Cela grâce aux données fournies par des satellites.

Changements de la qualité de l'air, de l'eau, évolution de la production agricole, de l'activité industrielle, des transports... Cet outil accessible au grand public sur internet (https://race.esa.int), propose une carte interactive de l'Europe où l'on peut comparer différents paramètres environnementaux et économiques récoltés pendant la durée du confinement, avec ceux des années précédentes.

La plateforme appelée RACE (Rapid Action Coronavirus Earth observation) «montre comment les données issues de l'observation de la Terre peuvent illustrer à la fois les changements socio-économiques et environnementaux dans tous les pays européens et les Etats membres de l'ESA» pendant le confinement et depuis la reprise post-confinement, explique le directeur de l'observation de la Terre à l'ESA, Josef Aschbache, dans un communiqué.

Asperges et trafic aérien

En combinant intelligence artificielle et données issues de satellites d'observation de la Terre (notamment du programme européen Copernicus), RACE permet de surveiller aussi bien la récolte des asperges dans la région allemande du Brandebourg que le trafic aérien à l'aéroport de Barcelone, la qualité de l'eau en Méditerrannée ou la concentration de chlorophylle dans une zone donnée.

Divers tableaux de données complètent les images et sont commentés par des scientifiques. Les indicateurs, dont certains remontent à 2014, vont continuer à être alimentés jusqu'à la fin de l'année, a précisé Yves-Louis Desnos, en charge de la division application des données dans l'observation de la Terre à l'ESA.

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