Résultat solideLa rentabilité de SIX décolle en 2022
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9.3.2023 - 08:06
SIX, qui exploite notamment la Bourse suisse, a marqué le pas au niveau des recettes l'année dernière. Mais le groupe financier zurichois est parvenu à fortement augmenter sa rentabilité grâce à une base de comparaison plus favorable.
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09.03.2023, 08:06
09.03.2023, 08:15
ATS
«Malgré des conditions de marché difficiles, nous avons généré un résultat solide», a estimé le directeur général Jos Dijsselhof, cité jeudi dans un communiqué.
Entre janvier et fin décembre 2022, le résultat d'exploitation est resté quasiment stable (-0,3%) à 1,49 milliard de francs. Hors effet des devises, les recettes ont par contre gonflé de 2,1%.
Tant le résultat d'exploitation (Ebit), en hausse de 65,7% à 243,9 millions de francs, que le bénéfice net, plus que doublé à 185 millions, ont pris l'ascenseur.
Ce bond de la rentabilité a été expliqué par un effet exceptionnel inscrit en 2021 et lié à la participation de SIX dans le spécialiste français des paiements Worldline. Cette année là, une dépréciation résultant de la vente de l'activité Terminals, Solutions & Services de Worldline avait négativement affecté la part des résultats des entreprises associées et des coentreprises de SIX. En 2022, la part de ces bénéfices s'élevait ainsi à 21,6 millions, contre une perte de 102,1 millions en 2021.
En 2018, le groupe zurichois avait cédé son activité avec les terminaux de paiement à Worldline, devenant au passage actionnaire à hauteur de 27% dans la société française. SIX détient actuellement 10,6% de l'entreprise hexagonale.
Les actionnaires devraient profiter d'un dividende relevé à 5,10 francs par action, contre 4,75 francs perçus au titre de 2021.
La direction a par ailleurs confirmé tabler sur une croissance supérieure à 4% du chiffre d'affaires à moyen terme. La rentabilité devrait quant à elle progresser «grâce à l'augmentation des revenus et à une base de coûts optimisée», a ajouté le groupe, sans s'avancer sur des chiffres concrets. SIX veut aussi «explorer les possibilités de croissance inorganique» – c'est à dire qu'il envisage des acquisitions.