TAFLa transformation de la gare de Lausanne est conforme au droit
aula, ats
13.11.2020 - 12:00
Le Tribunal administratif fédéral rejette les recours des riverains qui s'opposent à la transformation de la gare de Lausanne. L'approbation des plans par l'Office fédéral des transports pour le parking souterrain et les surfaces commerciales est conforme au droit.
En juin 2019, l'Office fédéral des transports (OFT) a approuvé les plans présentés par les CFF dans le cadre du projet Léman 2030. Cinq riverains ont fait recours contre cette décision: ils contestaient la compétence de l'OFT concernant le parking des Epinettes et les surfaces commerciales. Ils estimaient aussi que les normes anti-bruits seraient dépassées. En revanche, les recourants ne s'en prenaient pas à l'extension du faisceau de voies.
Compétence avérée
Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal administratif fédéral (TAF) a procédé à un examen en trois temps. Tout d'abord, il a considéré que la compétence de l'office était avérée dès lors que le parking serait destiné avant tout aux usagers du chemin de fer. De même les surfaces commerciales seraient toutes reliées à la gare.
Enfin, le bâtiment du parking servirait à soutenir les voies 8 et 9 ainsi que les quais 4 et 5. La cour conclut donc que tant le parking que les surfaces commerciales constituent des installations ferroviaires soumises à la compétence de l'OFT.
Bénéfices commerciaux
En deuxième lieu, le TAF rappelle que l'implantation de surfaces commerciales dans les grandes gares est un objectif assigné par le Conseil fédéral. Le but étant de permettre aux CFF de réaliser ainsi des bénéfices qui sont réinvestis en partie dans l'infrastructure ferroviaire. La soixantaine de magasins prévus à Lausanne correspondent à la fréquentation actuelle et future de la gare.
Enfin, les juges de Saint-Gall reconnaissent que l'extension de la gare et la création de nouveaux commerces augmenteront le trafic routier et le bruit. Mais les nombreuses mesures de protection permettront de respecter les normes en vigueur.
Le présent arrêt n'est pas définitif et peut être encore contesté devant la Tribunal fédéral. (arrêt A-3462/2019 du 6 novembre 2020)
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
Malgré des hivers sans neige récurrents, les représentants des remontées mécaniques se veulent optimistes. «La branche va de l'avant de manière positive, résiliente et innovante», a affirmé son association jeudi devant les médias à Lugano. L'avenir de la branche se trouve toutefois «au-dessus de 1800 mètres».
17.10.2024
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Les deux révisions du droit du bail en votation le 24 novembre auraient des «conséquences dramatiques» pour les locataires, a dénoncé mardi une alliance menée par l'Asloca. Les propriétaires veulent pouvoir résilier le bail plus facilement pour louer plus cher. Les locataires font déjà face à des loyers en hausse constante et à la pénurie de logements. Or, les deux révisions avalisées par le Parlement représentent une attaque supplémentaire, a critiqué mardi une alliance de gauche devant les médias à Berne. Le premier objet soumis à votation a pour but d'empêcher les sous-locations abusives. Le second vise à simplifier les résiliations du bail pour besoin propre des propriétaires.
15.10.2024
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause
La bataille de chiffres sur la réforme de LPP, en votation le 22 septembre, continue. Les pertes de rentes toucheront beaucoup plus de monde qu'annoncé par le Conseil fédéral, affirme l'Union syndicale suisse (USS), sur la base de ses calculs. Dans la brochure de votation, la Confédération affirme que les personnes actives avec un revenu annuel de plus de 70'000 francs, soit environ 5500 francs mensuels, seront pratiquement les seules à subir des baisses de rentes. Et que les jeunes salariés dont le salaire annuel se situe entre 25'000 et 40'000 francs toucheraient plus de 300 francs de rente par mois. Ces calculs se basent sur des hypothèses totalement irréalistes, selon l'USS. Ils partent du principe qu'une personne touchera le même salaire toute sa vie professionnelle. «C'est à rebours de la réalité du monde du travail», a estimé Daniel Lampart. En général, les salariées et salariés ne touchent pas le même salaire à 25 ans ou à 50 ans, car l'expérience progresse.
28.08.2024
Tourisme: La branche des remontées mécaniques se montre optimiste
L'Asloca contre la révision du droit du bail
Réforme LPP: les chiffres officiels à nouveau remis en cause