À la peine Le marché automobile français a calé en février

afp

1.3.2021 - 09:33

Les ventes d'automobiles neuves en France ont reculé en février de 20,95% sur un an, a annoncé lundi le comité des constructeurs (CCFA).

Le secteur automobile hexagonal pâti de la réticence des particuliers notamment à consentir de lourdes dépenses en cette période de crise sanitaire. (archive)
Le secteur automobile hexagonal pâti de la réticence des particuliers notamment à consentir de lourdes dépenses en cette période de crise sanitaire. (archive)
ATS

Avec 132'637 immatriculations, contre une moyenne de 160'000 ces dernières années «la baisse des commandes du second semestre 2020 se fait sentir ainsi que le début de la pénurie des semi-conducteurs pour le secteur automobile», a indiqué le CCFA dans un communiqué.

«Les Français conservent leur épargne et repoussent leurs achats lourds», a expliqué François Roudier du CCFA.

Les loueurs courte durée pèsent également lourd dans la mauvaise performance du marché, souligne le cabinet AAAData, avec une baisse de 55% de leurs achats.

Comme plusieurs groupes l'ont annoncé, «on s'attend à un premier trimestre plutôt mauvais, un premier semestre pas très bon, et un redécollage au deuxième semestre», souligne François Roudier.

Les modèles hybrides en forte croissance

Les ventes d'hybrides représentent désormais plus de 23% du marché, soit presque autant que le diesel, avec 30'198 immatriculations. Avec près de 70% de hausse sur un an, les modèles hybrides et hybrides rechargeables sont en très forte croissance en février.

Les ventes de véhicules 100% électriques reculent légèrement après une forte hausse en 2020, avec 8424 immatriculations sur le mois de février (-11%).

Le véhicule d'occasion, qui se maintenait bien ces derniers mois, est en baisse de près de 8,5%, avec 453'407 véhicules immatriculés, contre 495'627 en février 2020.

La baisse est particulièrement spectaculaire sur les véhicules d'occasion de moins d'un an avec un effondrement de 42% (31'637 immatriculations). «Cela s'explique notamment par la tension actuelle qui existe dans les réseaux des professionnels sur les véhicules d'occasion récents», souligne AAAData.

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