Pandémie Le tourisme tessinois continue de souffrir

buc

18.5.2021 - 15:30

18.5.2021 - 15:30

Les acteurs du secteur touristique ont connu une entame d'année contrastée au Tessin selon leur domaine d'activité. Alors que les hôteliers ont signalé une nette embellie de la marche des affaires au premier trimestre, les restaurateurs ont connu leur pire période depuis le début de la pandémie à cause des fermetures imposées par les autorités.

Alors que les hôteliers ont signalé une nette embellie de la marche des affaires au premier trimestre, les restaurateurs ont connu leur pire période depuis le début de la pandémie à cause des fermetures imposées par les autorités.
Alors que les hôteliers ont signalé une nette embellie de la marche des affaires au premier trimestre, les restaurateurs ont connu leur pire période depuis le début de la pandémie à cause des fermetures imposées par les autorités.
KEYSTONE

A la faveur de la période pascale, près de la moitié des hôteliers du canton italophone a fait état d'une augmentation des nuitées au cours des trois premiers mois de 2021 en glissement annuel, alors qu'au niveau suisse, deux sur trois ont signalé une baisse, indique le bureau tessinois de la statistique mardi dans son dernier baromètre conjoncturel.

En ce qui concerne la restauration, le tableau est plus homogène par rapport à la situation nationale, la quasi-totalité des sondés ayant enregistré une baisse des volumes de ventes par rapport à la même période un an plus tôt.

Le tableau se veut plus encourageant pour les six mois à venir. Grâce au retour des beaux jours et de la réouverture progressive attendue, les restaurateurs tessinois manifestent un optimisme prudent, alors que les hôteliers, nettement plus confiants, espèrent réitérer leur performance de l'été dernier.

«La marche des affaires au premier trimestre reflète l'évolution de la situation épidémiologique du pays», résume le directeur de Ticino Turismo, Angelo Trotta, cité dans l'étude. Et de rappeler que la baisse des nuitées observée aux mois de janvier et de février s'explique par le fait que la crise n'a véritablement éclaté qu'en mars 2020.

L'afflux d'une nouvelle typologie de touristes indigènes – Romands, couples, jeunes, familles – semble se confirmer cette année. Selon le patron de la faîtière, bon nombre d'établissements affichent déjà un taux de réservation de 80% pour la période estivale. L'espoir de M. Trotta est de voir bientôt les restaurants réouvrir complètement, un élément fondamental «sans lequel l'offre touristique ne peut être considérée comme complète».

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