Intégration L’entreprise BVA de Coinsins ferme ses portes

gsi, ats

2.7.2024 - 09:51

L'entreprise sociale BVA, basée à Coinsins (VD), va cesser ses activités en septembre. L'ensemble des 83 personnes employées sont licenciées.

En difficultés financières, l'entreprise sociale vaudoise BVA doit cesser ses activités (photo d'illustration).
En difficultés financières, l'entreprise sociale vaudoise BVA doit cesser ses activités (photo d'illustration).
ATS

Keystone-SDA, gsi, ats

Le Conseil de fondation de BVA (anciennement Bureau vaudois d'adresses) annonce sur son site internet que l'entreprise fait face «à de graves difficultés financières» et que «sa viabilité n'est plus garantie.»

Il ajoute qu'il doit «se résoudre à mettre un terme aux activités de BVA et à licencier l'ensemble des 83 personnes employées actuellement par la Fondation.»

Selon le journal La Côte, les licenciements concernent 63 personnes en situation de handicap physique, psychique ou en difficulté sociale, ainsi qu'une vingtaine d'employés qui encadrent ces personnes.

BVA bénéfice du soutien de la Direction vaudoise de l'insertion et des solidarités (DIRIS) pour chercher un nouveau travail aux employés. «Nous mettons tout en oeuvre pour que toutes les personnes touchées par ce licenciement puissent retrouver un travail dans les meilleures conditions possibles», affirme Gérard Mojon, président du Conseil de fondation, cité dans La Côte.

Problèmes financiers

BVA proposait diverses prestations: envoi de publicité, stockage, conditionnement de produits ou encore saisie informatique. Entreprise sociale à vocation commerciale, elle offrait un emploi et une formation à des personnes souvent exclues du marché du travail.

L'entreprise avait annoncé en mai qu'elle était confrontée à des difficultés financières, dues notamment au déclin de ses activités de marketing direct. Une période de consultation, qui s'est achevée le 14 juin, n'a pas permis de trouver des solutions. «Si l'on continuait de la sorte, il y aurait eu un trou à combler de l'ordre de 750'000 francs à la fin de l’année», ajoute Gérard Mojon.