Médias Léonard Gianadda honoré par la presse suisse

ATS

25.9.2020 - 17:20

Léonard Gianadda a été nommé membre d'honneur par l'assemblée générale de l'Association de la presse valaisanne (photo) et par l'assemblée des délégués d'Impressum.
Léonard Gianadda a été nommé membre d'honneur par l'assemblée générale de l'Association de la presse valaisanne (photo) et par l'assemblée des délégués d'Impressum.
Source: Sacha Bittel/APVs

Léonard Gianadda a été une fois de plus distingué: il est devenu cette fin de semaine membre d'honneur de l'Association de la presse valaisanne et d'Impressum qui saluent ainsi le parcours journalistique du mécène valaisan.

«Je suis vraiment touché. Le journalisme et le reportage photographique ont été une étape incroyable dans ma vie», a déclaré Léonard Gianadda après avoir reçu jeudi soir une carte de presse au format géant des mains de Christine Savioz, présidente de l'Association de la presse valaisanne (APVs). Vendredi, c'était au tour de l'assemblée des délégués d'Impressum d'honorer le Valaisan qui a fêté en août dernier ses 85 ans.

De ces années de journalisme entamée dès 1956, Léonard Gianadda garde de très bons souvenirs. Il travaille notamment pour la Télévision suisse romande, dont il est le premier correspondant en Valais.

Il publie à la fois dans Le Nouvelliste et Le Confédéré d'obédience radicale, «un exploit» s'est-il amusé. Il travaille aussi pour L'illustré ou encore Radio TV je vois tout, photographie l'écrivain belge Georges Simenon présent à Lausanne ou l'acteur français Bourvil en vacances à Verbier.

Ses nombreux voyages l'amènent à couvrir de nombreux sujets d'actualité nationale et internationale. «Ca marchait très fort, je gagnais bien ma vie. A l'époque, les reporters étaient très considérés et craints», se rappelle-t-il.

Retournement de situation

A l'époque, Léonard Gianadda demande à intégrer l'Association des photographes suisses qui le refuse car il n'exerce pas le métier à plein temps. Blessé, le Valaisan abandonne la profession et se consacre à sa carrière d'ingénieur avant de créer la Fondation Gianadda à la fin des années septante.

«C'est formidable, je ne veux pas parler de revanche, mais d'un beau retournement de situation», s'est réjoui Léonard Gianadda, également honoré par les photojournalistes d'Impressum il y a quelques mois. Des distinctions qui s'ajoutent à celles, nombreuses, reçues en Suisse ou à l'étranger pour son engagement culturel, comme commandeur de l'Ordre des arts et des lettres en 2007.

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