Emplois Les syndicats veulent une «vraie» consultation chez Novartis

beko, ats

28.9.2022 - 11:29

Les syndicats restent inquiets pour les plus de 1400 emplois que Novartis veut supprimer en Suisse. Unia et Syna demandent au groupe pharmaceutique rhénan d’organiser «une vraie procédure de consultation» en impliquant toutes les associations et les salariés.

Depuis l’annonce d'un nouveau licenciement collectif en juin, «le groupe n’a pas fait grand-chose pour répondre aux préoccupations des employés», écrivent mercredi Unia et Syna.
Depuis l’annonce d'un nouveau licenciement collectif en juin, «le groupe n’a pas fait grand-chose pour répondre aux préoccupations des employés», écrivent mercredi Unia et Syna.
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28.9.2022 - 11:29

Depuis l’annonce d'un nouveau licenciement collectif en juin, «le groupe n’a pas fait grand-chose pour répondre aux préoccupations des employés», écrivent mercredi Unia et Syna. Les deux syndicats reprochent à Novartis d'avoir retardé une rencontre avec les syndicats à mi-septembre, puis d'avoir mis fin aux discussions sans résultat.

Au coeur de ces discussions, la décision de fusionner l’oncologie et la pharmacie, fer de lance de la restructuration. Novartis «refuse de reconsidérer sa décision» et «accepte juste de corriger quelques points», selon les syndicats. Ces derniers exigent une vraie procédure de consultation, comme le prévoit la loi, pour vérifier si la décision de l’entreprise est correcte, et s’il n’existe pas d’alternatives.

En 2011, syndicats et les salariés ont ainsi pu sauver des emplois, chez Novartis, en empêchant la fermeture du site de Nyon (VD), rappellent Unia et Syna. Selon eux, Novartis a fait savoir que qu'il n’est pas prêt à négocier avec les syndicats mais avec la représentation interne du personnel.

Pour mémoire, dans le cadre de ses plans d'économies, la multinationale bâloise veut supprimer au total 8000 emplois sur un 108'000 globalement. En Suisse, 1400 postes sont menacés, sur 11'600 dans le pays.

beko, ats