Selon l'UBS Mois de janvier porteur pour les caisses de pensions 

ck

9.2.2024 - 11:03

Les instituts de prévoyance suisses dont les avoirs sont placés chez UBS ont enregistré en janvier une performance moyenne de 0,48% après déduction des frais, tirées par les actions mondiales et suisses.

Pour UBS, "cette incertitude quant au calendrier et à la vitesse des baisses de taux a entraîné des performances modérées et négatives pour les obligations européennes et américaines". (KEYSTONE/Christian Beutler)
Pour UBS, "cette incertitude quant au calendrier et à la vitesse des baisses de taux a entraîné des performances modérées et négatives pour les obligations européennes et américaines". (KEYSTONE/Christian Beutler)
ATS

Keystone-SDA, ck

Le rendement annualisé atteint 2,97% depuis le début des mesures en 2006, précise vendredi la banque aux trois clés.

Janvier a été marqué par une performance négative pour les obligations en francs suisses, dont le rendement a atteint -0,40%. En revanche, les actions mondiales ont réalisé les meilleurs résultats, avec une hausse moyenne de 1,77%. Les fonds spéculatifs (hedge funds) ont également enregistré une performance solide, avec une augmentation de 1,73%. Le capital-investissement (private equity) et les actions suisses ont également été des investissements rentables, respectivement à hauteur de 1,28% et 1,25%.

Le mois dernier, l'écart de performance de toutes les caisses de pension était de 1,54 point de pourcentage. Le meilleur résultat (1,31%) provient d'une caisse de pension de taille moyenne avec des actifs sous gestion compris entre 300 millions et un milliard de francs.

Le pire (-0,23%) est attribué à une caisse de pension de grande taille avec plus d'un milliard de francs d'actifs sous gestion. L'écart de performance le plus petit (1,2 point de pourcentage) a été observé parmi les caisses de taille moyenne.

Dans leur commentaire, les spécialistes d'UBS soulignent que «malgré un début d'année solide, les marchés boursiers mondiaux ont été affectés par des données macroéconomiques meilleures que prévu, ce qui a entraîné une réévaluation de la politique de la Fed».

Le patron de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, a insisté sur le fait que la Fed n'était pas suffisamment confiante quant à la capacité de l'inflation à atteindre l'objectif de 2% lors de sa réunion de mars. L'évolution des prix PCE, mesure privilégiée par l'institut, a montré une inflation sous-jacente (hors énergie et alimentation) au plus bas depuis près de trois ans, à 2,9% sur un an.

Pour UBS, «cette incertitude quant au calendrier et à la vitesse des baisses de taux a entraîné des performances modérées et négatives pour les obligations européennes et américaines».