Agrochimie Monsanto renoue avec les bénéfices au 4e trimestre

ATS

4.10.2017 - 15:19

New York

Monsanto a renoué avec les profits au quatrième trimestre. Le géant américain de l'agrochimie et des OGM a assuré faire des progrès pour finaliser sa fusion annoncée avec l'allemand Bayer.

Lors des trois mois achevés fin septembre correspondant au quatrième trimestre de l'exercice décalé 2016/17, le groupe a dégagé un bénéfice net de 20 millions de dollars (19,3 millions de francs), ce qui s'est traduit par un bénéfice par action ajusté, référence en Amérique du Nord, de 20 cents. Les analystes tablaient sur une perte par action de 41 cents.

Au quatrième trimestre de l'exercice 2015/16, Monsanto avait essuyé une perte nette de 191 millions de dollars. Le chiffre d'affaires trimestriel a pour sa part augmenté de 4,8% à 2,7 milliards de dollars, a détaillé le groupe de Saint-Louis (centre), en raison de bonnes ventes de nouvelles variantes de soja transgénique et une hausse des prix de maïs OGM.

La performance trimestrielle a également été gonflée par des crédits d'impôts et des royalties de l'ordre de 200 millions de dollars perçus au Brésil sur des licences liées au maïs.

Fusion en bonne voie

Pour l'ensemble de l'exercice fiscal, Monsanto a dégagé un bénéfice net de 2,26 milliards de dollars, en hausse de 69%, pour un chiffre d'affaires de 14,64 milliards de dollars, en progression de 8,4%.

Le fabricant de l'herbicide controversé Roundup a enregistré un bénéfice par action annuel de 5,50 dollars, soit mieux que son objectif de 4,50 à 4,90 dollars arrêté en début d'exercice. Les analystes anticipaient, eux, 4,91 dollars.

Monsanto a par ailleurs assuré "continuer à faire des progrès pour finaliser" son rachat par Bayer. Il n'a pas donné davantage de détails.

La Commission européenne a ouvert en août une enquête approfondie sur ce projet de fusion à 66 milliards de dollars annoncé en septembre 2016 et critiqué par les défenseurs de l'environnement. La nouvelle entité serait un géant mondial des pesticides et des semences et pourrait préserver ses marges au moment où les prix des matières agricoles sont bas.

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